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    Quand la justice suspend un droit sans jugement, au risque de créer un précédent dangereux

    Le 10 avril 2025, le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, par la voix de sa présidente Mme TOURE Aminata, a rendu une ordonnance pour le moins troublante : il est décidé de surseoir à la délivrance d’un certificat de nationalité à Monsieur Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2025.

    Quand la justice doute de ce qu’elle sait… parce que quelqu’un doute.

    Ah, la Côte d’Ivoire ! Ce pays merveilleux où l’on peut être Ivoirien, l’avoir toujours été, le prouver par tous les moyens légaux… mais ne pas obtenir son certificat de nationalité. Pourquoi ? Parce que quelqu’un, quelque part, a décidé de contester votre ivoirité. Et dans notre république d’égalité conditionnelle, un soupçon vaut désormais verdict.

    C’est ce qui est arrivé à Monsieur Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, ancien patron de grandes institutions internationales, qui a le malheur de vouloir… se présenter à l’élection présidentielle. Oups. Trop ambitieux, trop populaire, trop sérieux. Et ça, c’est dangereux.

    Alors que fait-on ? On ne lui retire pas officiellement sa nationalité (ça ferait trop désordre), on suspend son certificat. En attendant. En espérant. En priant peut-être. Que le temps fasse le reste.

    La logique nouvelle : je conteste, donc tu n’es plus.

    Grâce à l’ordonnance N°1728, datée du 10 avril 2025, nous découvrons un principe juridique innovant :

    “Puisqu’on conteste que vous soyez Ivoirien, on ne peut pas dire que vous l’êtes, même si tout le prouve. On va attendre. Voilà.”

    C’est brillant. Subtil. Une révolution du droit. Le certificat de nationalité, autrefois document de constat, devient une récompense qu’on peut suspendre pour bon comportement politique. Mieux : ce n’est même pas la justice qui vous le retire. C’est juste qu’elle préfère ne pas se mouiller, le temps que la contestation (politique ?) suive son cours.

    Un peu comme si votre carte d’identité était retenue à la mairie parce qu’un voisin a dit que vous avez des airs de Burkinabè.

    La justice au service du doute… sélectif

    Soyons clairs : des opposants traités de tous les noms, menacés, calomniés, traînés dans la boue, il y en a tous les jours sur les plateaux et dans les journaux amis du pouvoir. Mais jamais un juge ne se lève pour demander si cela mérite enquête.

    Mais si un citoyen ose demander un certificat pour se porter candidat contre le pouvoir ? Là, alerte générale.

    On sort les codes. On fouille les archives. On rédige des ordonnances pour dire :

    “On ne dit pas que vous n’êtes pas Ivoirien, hein ! On dit juste qu’on attend de voir si vous ne l’êtes pas.”

    L’élégance juridique à l’ivoirienne.

    Conclusion

    On pensait qu’un Ivoirien restait Ivoirien tant qu’un jugement ne disait pas le contraire.

    Erreur. Il semble qu’aujourd’hui, un Ivoirien est Ivoirien jusqu’à preuve du soupçon.

    Et quand le soupçon vient à point nommé, à quelques mois d’une présidentielle, il vaut toutes les décisions de justice.

    Mais pas de panique. On nous dit que ce n’est que temporaire. En attendant. Jusqu’à ce que… vous ne soyez plus candidat.

    JACQUES ROGER

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