CÔTE D’IVOIRE: LA FUITE DE LA CEI ET LE REFUS D’ORGANISER L’ENRÔLEMENT DES IVOIRIENS EN 2025 : OÙ EST PASSÉ L’ARGENT DU CONTRIBUABLE ?
LA FUITE DE LA CEI ET LE REFUS D’ORGANISER L’ENRÔLEMENT DES IVOIRIENS EN 2025 : OÙ EST PASSÉ L’ARGENT DU CONTRIBUABLE ?
La Commission Électorale Indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, institution censée garantir la transparence et l’équité des processus électoraux, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une controverse majeure. Malgré un budget colossal de 27 milliards de francs CFA alloué pour l’enrôlement des électeurs en 2025, la CEI persiste à refuser l’organisation de cet enrôlement, bafouant ainsi les droits démocratiques fondamentaux des Ivoiriens.

Lors d’un débat télévisé sur la chaîne publique RTI, la CEI, représentée par Me Yapibi, avait l’opportunité d’éclairer la nation sur cette décision controversée. Cependant, au lieu de fournir des explications claires, les représentants de la CEI ont choisi de quitter précipitamment le plateau, invoquant des prétextes procéduraux futiles. Cette fuite honteuse révèle non seulement un manque flagrant de respect envers le peuple ivoirien, mais aussi une incapacité manifeste à assumer leurs responsabilités.
Le code électoral ivoirien, en son article 6, stipule clairement que la Révision de la Liste Électorale (RLE) est obligatoire avant chaque élection présidentielle. Cette disposition légale vise à assurer que chaque citoyen en âge de voter puisse exercer son droit civique. En refusant d’organiser la RLE en 2025, la CEI viole non seulement la loi, mais prive également des millions d’Ivoiriens de leur droit de vote.


Plus alarmant encore, des enquêtes d’opinion menées par des médias tels qu’Abidjan.net et Radio PDCI-RDA révèlent que plus de 94% des Ivoiriens réclament un enrôlement en 2025, avant les élections prévues en octobre. Ignorer une telle majorité revient à mépriser la volonté populaire et à saper les fondements mêmes de la démocratie.
La question cruciale demeure : où est passé l’argent du contribuable ? Comment justifier l’allocation de 27 milliards de francs CFA pour un enrôlement qui n’aura pas lieu ? Cette opacité financière alimente les soupçons de détournement de fonds et de corruption au sein de la CEI. Le peuple ivoirien est en droit d’exiger des comptes et une transparence totale sur l’utilisation de ses ressources.



Il est impératif que la CEI revoie sa position et respecte ses obligations légales en organisant un enrôlement inclusif et transparent en 2025. La crédibilité du processus électoral et la paix sociale en dépendent. Les Ivoiriens ne sauraient tolérer une autre élection entachée d’irrégularités et d’exclusions arbitraires. La CEI doit se rappeler qu’elle est au service du peuple et non d’intérêts partisans.
En conclusion, la fuite de la CEI face à ses responsabilités et son refus d’organiser l’enrôlement des électeurs en 2025 constituent une trahison des principes démocratiques. Le peuple ivoirien exige des réponses claires : où est passé l’argent alloué ? Pourquoi refuser d’entendre la voix de la majorité ? Il est temps que la CEI assume pleinement son rôle et œuvre pour des élections justes, transparentes et inclusives.
JACQUES ROGER
LECONSERVATEUR