En réalité, la NCI, Ali Diarrassouba et Arthur Banga, avec la complicité de l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris, ont manipulé l’opinion pour donner l’impression que Thiam aurait agi sous pression

La récente polémique autour de la renonciation de Tidjane Thiam à sa nationalité française est l’exemple parfait d’une manipulation médiatique orchestrée pour créer l’illusion qu’il aurait cédé sous la pression. La NCI, avec ses relais comme Ali Diarrassouba et Arthur Banga, an mis en scène une fausse urgence, jouant sur les perceptions pour alimenter un débat qui n’a, en réalité, jamais eu lieu.

TIDJANE THIAM LE 8 FEVRIER 2025 Á YAMOUSSOUKRO : “ Moi je ne crois pas aux coïncidences. Quand je candidatais à la Présidence du PDCI, le comité qui organise les élections m’a demandé si j’étais prêt à renoncer à ma nationalité française, j’ai dit oui. Je suis un homme de parole et je respecte ma parole. L’ambassade ne sert que de boîte aux lettres pour le dépôt des dossiers de la libération d’allégeance à la nationalité française (…). Nous sommes en discussion avec les autorités françaises depuis longtemps et la date du 7 février était déjà connue depuis longtemps (…). Mais qu’est-ce qui se passe à quelques jours du dépôt des dossiers, on lance une polémique dans les journaux et on fait croire que c’est parce que j’ ai dit ça qu’il est allé déposer ces dossiers ? Mais entre nous, est-ce que ce genre de dossiers peut se montrer en 4 jours ?”

Une polémique fabriquée de toutes pièces

Les faits sont pourtant clairs : Tidjane Thiam avait déjà pris cet engagement dès sa candidature à la présidence du PDCI-RDA. Dès le début, il avait affirmé être prêt à renoncer à sa nationalité française, un processus administratif qui prend du temps et ne peut être improvisé en quelques jours. L’idée qu’il aurait agi précipitamment sous la pression médiatique est donc une fiction savamment construite.

En vérité, ce qui s’est passé relève d’une stratégie bien rodée de manipulation des masses :
• D’abord, en lançant une polémique artificielle dans les médias, notamment via des relais comme Ali Diarrassouba et Arthur Banga, qui ont insinué que Thiam aurait été “forcé” de renoncer à sa nationalité sous la pression de l’opinion publique.
• Ensuite, en omettant volontairement de mentionner que ce processus avait été engagé depuis longtemps, avec une date de dépôt des documents fixée bien avant l’éclatement de la polémique.
• Enfin, en cherchant à décrédibiliser Thiam en le présentant comme un homme qui ne maîtriserait pas son propre agenda politique, alors qu’il a toujours affirmé agir en cohérence avec ses engagements.

La stratégie du discrédit

Ali Diarrassouba et Arthur Banga ont tenté de faire passer Thiam pour un leader fragile, réactif plutôt que proactif, alors que tous les éléments démontrent le contraire. La NCI a relayé cette version en insistant sur un narratif biaisé : celui d’un homme qui “plie sous la pression”, au lieu d’un leader qui agit selon ses principes.

Le timing de cette offensive médiatique ne doit rien au hasard. À quelques jours du dépôt des dossiers de candidature, il s’agissait de semer le doute, de troubler l’opinion publique et d’affaiblir la stature de Thiam en jouant sur une sensibilité bien connue en Côte d’Ivoire : la question de la double nationalité.

Un homme de parole, une opération de sabotage ratée

En réalité, Tidjane Thiam a démontré qu’il est un homme de parole, fidèle à ses engagements. Loin de céder à la pression, il a suivi un processus qu’il avait anticipé, avec une transparence qui contraste avec la mauvaise foi de ses détracteurs.

Cette tentative de manipulation a peut-être créé du bruit, mais elle révèle surtout une peur bien réelle chez ceux qui voient en lui une menace sérieuse pour l’échéance de 2025. À défaut d’attaquer son projet politique, certains préfèrent jouer sur la perception et manipuler les faits. Mais face à la constance de Thiam, cette manœuvre apparaît pour ce qu’elle est : une tentative désespérée de détourner l’attention du fond du débat.

JACQUES ROGER
THIAMEMENT ET SÛREMENT