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    S’opposer à l’Idolâtrie Politique et à l’Érosion de l’Identité Nationale

    ALASSANE OUATTARA : “Mon père Dramane Ouattara est Ivoirien. Il est de Kong en Côte d’Ivoire, descendant de l’empereur Sékou Ouattara”

    Je m’oppose catégoriquement à l’approche politique qui encourage l’idolâtrie, cultive les cultes de personnalité et manipule la population au profit d’un individu, en particulier du président. Le récent changement de nom d’institutions et de monuments en Côte d’Ivoire est un témoignage évident de cette tendance préoccupante. L’Université de Bouaké a été baptisée “Université Alassane Ouattara”, signalant un changement significatif. Ce phénomène dépasse les institutions académiques pour toucher les arènes sportives, avec la transformation du Stade d’Ebimpé, fruit de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Chine, en “Stade Alassane Ouattara”. À présent, le “Pont de Cocody”, fruit de la collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, cède la place au “Pont Alassane Ouattara”. On ne peut que questionner les implications de cette personnalisation de l’espace public sur notre perception de l’histoire nationale.

    Le renommage du 5e pont de Côte d’Ivoire, anciennement connu sous le nom de “Pont de Cocody”, en “Pont Alassane Ouattara”, est emblématique d’une tendance croissante où des projets financés par les contribuables ivoiriens sont désormais ornés des noms du président en exercice et de son cercle rapproché.

    Au-delà du symbolisme, l’aspect financier suscite des inquiétudes. Les projets financés par les contribuables ivoiriens sont-ils la propriété exclusive de personnes spécifiques ? De plus, la dette de la Côte d’Ivoire s’élève actuellement à environ 30 000 milliards de francs CFA. Qui en portera le fardeau ? La population ivoirienne, et non M. Ouattara. L’idée que ces réalisations ne résultent pas uniquement des efforts d’un individu, mais appartiennent à la nation dans son ensemble, s’efface rapidement.

    La démocratie repose sur l’acceptation de diverses perspectives et la reconnaissance des contributions de différents acteurs à la construction de la nation. En imposant des noms personnels sur des projets financés collectivement, nous risquons de réduire cette diversité et d’effacer d’importantes portions de l’histoire.

    Le Pont de Cocody, le Stade d’Ebimpé et l’Université Alassane Ouattara sont indéniablement des réalisations à saluer, et aucun Ivoirien ne s’y oppose. Cependant, la pratique d’imposer le nom de M. Ouattara sur d’importants projets nationaux pose problème. Ma préoccupation réside dans cette tendance, pas dans les réalisations elles-mêmes. Il est temps de revoir notre approche et de considérer les implications plus larges de telles actions sur notre identité nationale et nos valeurs démocratiques.

    JE SUIS OPPOSÉ…

    Tout en témoignant du respect que je dois à Monsieur Ouattara, je propose humblement de nommer le 5e pont “Le Pont de Cocody” en signe de mon opposition claire à cette pratique. En attendant d’éventuels changements de nom tels que l’autoroute du Nord, le Palais des Expositions, la Tour F ou la voie Y4 au nom de M. Ouattara, je choisis d’exprimer ainsi mon désaccord avec ces changements de noms, autrefois acceptés du temps du Président Houphouët, le père fondateur de la Côte d’Ivoire. Mon intention est de marquer une distinction nette et de ne plus susciter de débats sur cette question.

    Il ne revient pas à Monsieur Ouattara de nommer un pont construit avec les fonds des contribuables ivoiriens à son propre nom alors qu’il est au pouvoir. C’est une décision qui devrait être prise collectivement par les Ivoiriens une fois que ses mandats constitutionnels et anti-constitutionnels auront pris fin.

    JACQUES ROGER

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