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  • COTE D’IVOIRE: L’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire représente un crime contre l’humanité, tant pour ses conséquences sur l’environnement que sur les populations locales

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    L’orpaillage, une pratique illégale d’extraction de l’or, représente aujourd’hui un véritable fléau en Côte d’Ivoire. Alors que l’or est une ressource précieuse, son exploitation sauvage a des conséquences désastreuses sur l’environnement et sur les populations locales, en constituant un crime contre l’humanité.

    L’une des conséquences les plus alarmantes de l’orpaillage est la contamination de l’eau. Les orpailleurs utilisent des produits chimiques, tels que le mercure, pour séparer l’or des autres minéraux. Cependant, ces substances toxiques sont souvent rejetées dans les cours d’eau environnants, polluant ainsi les sources d’eau potable. Les communautés riveraines sont ainsi exposées à des risques graves pour leur santé, notamment des problèmes neurologiques, des troubles rénaux et des malformations congénitales.

    LE PLEUVE BANDAMA AVANT LA POLUTION

    Le fleuve Bandama (Côte d’Ivoire) est long de 1 050 km et son bassin occupe 97 500 km2. Il coule du nord vers le sud et sa pente moyenne est assez faible (de l’ordre de 0,5%). Le Bandama prend sa source dans le nord du pays, entre Korhogo et Boundiali, à une altitude de 480 mètres. La température moyenne des eaux est voisine de 28° C. Les eaux sont bicarbonatées et le pH est légèrement alcalin.

    De plus, l’exploitation minière illégale détruit les écosystèmes aquatiques. Les techniques d’orpaillage, telles que le dragage des rivières et le déboisement des berges, entraînent la destruction de la végétation et la perturbation des habitats naturels. Cela a un impact direct sur la faune et la flore, entraînant la disparition de nombreuses espèces animales et végétales. La perte de la biodiversité est une menace majeure pour l’équilibre écologique et la durabilité des écosystèmes.

    Le fleuve N’zi se meurt par la faute de l’orpaillage clandestin

    En outre, l’orpaillage illégal favorise l’exploitation des populations locales. Les mineurs, souvent issus de milieux défavorisés, sont contraints de travailler dans des conditions extrêmement précaires et dangereuses. Ils sont exposés à des risques d’accidents, d’effondrements de mines et de maladies professionnelles. De plus, l’exploitation illégale de l’or est souvent associée à des pratiques de travail forcé, d’exploitation des enfants et même de trafic d’êtres humains. Ces activités alimentent des réseaux criminels qui profitent de la misère des populations locales.

    Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités ivoiriennes prennent des mesures fermes pour lutter contre l’orpaillage illégal. Cela implique une intensification des efforts de contrôle et de répression, ainsi qu’une sensibilisation accrue des populations sur les dangers de cette pratique. De plus, il est crucial de promouvoir des alternatives durables à l’exploitation minière, en soutenant par exemple le développement d’activités économiques respectueuses de l’environnement, telles que l’agriculture durable ou l’écotourisme.

    La complicité du gouvernement

    La complicité du gouvernement dans l’incapacité à arrêter le fléau de l’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire est une réalité préoccupante. Malgré la gravité des conséquences environnementales, sanitaires et sociales de cette pratique, les mesures prises par les autorités semblent souvent insuffisantes et inefficaces. La corruption et le laxisme dans l’application des lois permettent aux réseaux criminels de prospérer en toute impunité. De plus, le manque de ressources et de volonté politique pour investir dans des actions concrètes de répression et de sensibilisation aggrave la situation. Il est impératif que le gouvernement prenne ses responsabilités et mette en place des politiques plus rigoureuses pour lutter contre l’orpaillage illégal, en renforçant les dispositifs de contrôle, en punissant les contrevenants et en soutenant les communautés affectées.

    La communauté internationale a également un rôle à jouer dans la lutte contre ce crime contre l’humanité. Les pays importateurs d’or doivent renforcer les réglementations sur l’origine de l’or afin d’éviter d’encourager le commerce de l’or illégal. De plus, une assistance technique et financière accrue devrait être apportée aux pays touchés par l’orpaillage illégal, afin de renforcer leurs capacités de lutte contre cette activité néfaste.

    Un reportage de la RTI il ya 5 ans: Société : Le fleuve Nzi pollué par des orpailleurs

    Dimbokro – jeudi 8 février 2018 | AIP – Les populations du N’zi toutes couches socioprofessionnelles confondues ont demandé mercredi, le départ des orpailleurs de la région, accusés d’être à la base de la pollution du fleuve N’zi principale source d’approvisionnement en eau des populations de la région.

    « Nous voulons que les orpailleurs partent de la région. Par leurs activités, ils ont pollué l’eau du N’zi mettant en danger la vie des populations. En plus nos terres sont complétement détruites et nous ne pouvons plus cultiver. Il faut que l’Etat nous aide à les faire partir», a déclaré le porte-parole d’une des composantes de la société, lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation initiée par le préfet de région, N’guessan Obouo Jacques, sur la qualité de l’eau des robinets, à Dimbokro.

    En conclusion, l’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire représente un crime contre l’humanité, tant pour ses conséquences sur l’environnement que sur les populations locales. La contamination de l’eau, la destruction des écosystèmes aquatiques, l’exploitation des travailleurs et les pratiques criminelles associées font de cette pratique une menace grave pour la santé, la biodiversité et les droits fondamentaux des communautés affectées.

    Il est essentiel que les autorités ivoiriennes et la communauté internationale unissent leurs efforts pour éradiquer l’orpaillage illégal. Cela nécessite la mise en place de mesures de contrôle strictes, la promotion d’alternatives durables et le renforcement de la coopération internationale. La protection de l’environnement, la santé des populations et le respect des droits humains doivent être des priorités absolues dans la lutte contre ce crime contre l’humanité.

    JACQUES ROGER

    LeConservateur
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