• ÉCONOMIE: Mahamat Abbas Tolli : un leadership panafricain au service du renouvellement de la BAD
  • Les États-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500 000 migrants latino-américains
  • Le Tchad dans la dynamique numérique mondiale: l’engagement affirmé du ministre Boukar Michel Ph.D
  • Côte d’Ivoire: Un quatrième mandat pour quoi faire ?
  • Franck Jocktane (Gabon) invité de JRoger: « Les libérateurs du 30 août sont les oppresseurs de 2009 et 2016 »
  • Usa: du Contentieux de la Révision de la Liste Électorale (RLE)
  • CÔTE D’IVOIRE: Le débat honteux que le RDR, devenu RHDP, veut nous imposer : le pays de l’ancien candidat, par “dérivation”, discrédité à l’international.
  • USA 🇺🇸 – FRANCE 🇫🇷 : Rendez-nous la Statue ? Rappelez-vous 1944.
  • Mon billet : Contre l’intimidation et la confiscation du pouvoir – Pour une démocratie véritable en Côte d’Ivoire
  • Les États-Unis envisagent des restrictions de séjour pour 22 pays africains : Une mesure controversée
  • Bilan de la Transition au Gabon : Analyse de Mme Joelle Jocktane
  • RWANDA: L’Union Européenne Sanctionne le Rwanda pour ses Agressions en RDC : Tensions Diplomatiques et Retrait du M23 des Pourparlers de Paix
  • 🔴 AES : Une Banque Confédérale de 500 Milliards FCFA pour l’Autonomie Économique du Sahel
  • Manifestation des Congolais Tutsis à Washington D.C. : Un Cri d’Alerte au Gouvernement Américain
  • Congolese diaspora Protest in Washington DC
  • NATIONALITÉ ET DROIT IVOIRIEN : UNE CLARIFICATION NÉCESSAIRE
  • Article : Comprendre l’article 48 et la prétendue perte de nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam
  • Les Universités Ivoiriennes : Un Classement Modeste qui interpelle Face à la Concurrence Régionale et Continentale
  • Crise politique et sociale en Côte d’Ivoire : Analyse avec le Dr Éric EDI, Secrétaire Exécutif du Comité d’Action pour la Côte d’Ivoire (CACI)
  • Naissance de Cap-Côte d’Ivoire : L’Opposition S’Unit pour un Système Électoral Transparent en 2025
  • Dr. Jean Aimé Mouketou : « La diaspora gabonaise joue un rôle clé dans la campagne du président Brice Clotaire Oligui Nguema »
  • Réponse à Venance Konan – Sur la nationalité de Tidjane Thiam et le précédent Alassane Ouattara
  • Interview exclusive de Jean-Louis Billon : Sa colère contre les cadres du PDCI après sa plainte contre Ludovic Axel N’Guetta
  • GUINÉE : Éliminer un Concurrent Gênant – Mission Atteinte
  • Cessé Komé : Un Parcours éloquent, une réputation à préserver et une reconnaissance envers la Côte d’Ivoire à honorer
  • CÔTE D’IVOIRE: LA FUITE DE LA CEI ET LE REFUS D’ORGANISER L’ENRÔLEMENT DES IVOIRIENS EN 2025 : OÙ EST PASSÉ L’ARGENT DU CONTRIBUABLE ?
  • ALLEMAGNE: L’ascension avortée de l’AfD : Elon Musk échoue à influer sur le scrutin allemand
  • Indignation Sélective et Justice à Deux Vitesses : La Côte d’Ivoire à Double Vitesse
  • CÔTE D’IVOIRE/ POLITIQUE: Thierry Tanoh et Jean-Louis Billon : Complices silencieux d’un complot contre le PDCI-RDA ?
  • CÔTE D’IVOIRE: PAMPHLET DE PRÉCISION, DE MISE EN GARDE ET DE MOBILISATION
  • CÔTE D’IVOIRE: Faux documents administratifs : La Côte d’Ivoire en danger !
  • CÔTE D’IVOIRE: Ministère de la Construction : Une Institution Minée par les Scandales et l’Incompétence ?
  • LA DETTE IVOIRIENNE : UN PUITS SANS FOND OU UN LEVIER DE DÉVELOPPEMENT ?
  • Foncier en Côte d’Ivoire : Un ministère de la Construction complice du chaos ?
  • CÔTE D’IVOIRE: RÉQUISITOIRE IMPLACABLE CONTRE LES CADRES DU RDR DEVENUS RHDP À LA VEILLE DE 2025
  • CÔTE D’IVOIRE: La Nationalité de Tidjane Thiam : Une polémique honteuse orchestrée pour éliminer un adversaire ?
  • GUINÉE: Affaire Kassory Fofana : une justice sous influence ?
  • LES GRANDS DOSSIERS: Le Grand Complot pour Empêcher Thiam d’Obtenir l’Exclusivité de la Nationalité Ivoirienne ?
  • Mon billet : L’opposition ivoirienne, plus opposée à elle-même qu’au pouvoir en place
  • MON BILLET : En réalité, la NCI, Ali Diarrassouba et Arthur Banga ont manipulé l’opinion pour donner l’impression que Thiam aurait agi sous pression
  • USA/AFRIQUE DU SUD: Trump suspend l’aide à l’Afrique du Sud en raison de la loi sur l’expropriation des terres
  • Tidjane Thiam et la Renonciation à la Nationalité Française : Pour une Transparence Totale
  • Guinée : Jeune Afrique et l’affaire Kassory Fofana, une couverture orientée ?
  • USA/ BURUNDI: Le Président Évariste Ndayishimiye rencontre le Sénateur américain Steve Daines à Washington, D.C.
  • GUINÉE/JUSTICE: La parodie d’une justice aux ordres – La tragédie d’une exclusion programmée
  • ÉTATS UNIS: Donald Trump : Un Retour Triomphal et un Programme de Rupture
  • Guinée : La Pantomime Judiciaire Contre Kassory Fofana, Une Politique de Bannissement
  • TCHAD: Le Tchad affirme sa souveraineté face aux propos du président Macron
  • Dr. Arthur Banga Afrique2050: ” Je suis le premier ivoiritaire … mais xenophobe”
  • INTERVIEW: Jean-Louis Billon : « La Côte d’Ivoire changera en profondeur » – Interview exclusive accordée à Afrique 2050 et à Radio PDCI-RDA
  • POLITIQUE PDCI RDA : Une comparaison entre deux visions pour la Côte d’Ivoire : Jean-Louis Billon et Tidjane Thiam
  • Empowering African Women Entrepreneurs: Efe Ukala Leads a Landmark Success at the African Women’s Sustainability Conference
  • Pamphlet : Halte au système Hawala et aux réseaux d’argent sale entre Abidjan et Paris !
  • NATION – Dans le cœur des Ivoiriens : Entre frustrations, quête de nationalisme et espoirs silencieux
  • ÉTATS UNIS: ABC verse 15 millions de dollars dans un règlement judiciaire pour diffamation contre Trump
  • POLITIQUE: Une analyse, intégrant des propos clés de Jean-Louis Billon tirés de ses déclarations :
  • ECONOMIE : La Banque mondiale mobilise 100 milliards de dollars pour soutenir les pays les plus pauvres
  • TCHAD : Rupture de l’Accord de Coopération Militaire entre le Tchad et la France : Une Décision Souveraine pour un Tchad Plus Indépendant
  • CÔTE D’IVOIRE : Pourquoi Tidjane Thiam veut devenir Président de la Côte d’Ivoire : Une vision pour un renouveau national
  • CÔTE D’IVOIRE: À quoi servent toutes ces découvertes si la population n’en profite pas ?
  • ÉTATS UNIS : Donald Trump prépare une opération d’expulsion massive des migrants : une promesse controversée
  • ÉCONOMIE: L’inscription de la Côte d’Ivoire sur la liste grise du GAFI : enjeux économiques, réformes nécessaires et impacts politiques à l’approche de 2025
  • Billet : L’acharnement de la France contre le Président Déby : Une nouvelle croisade post-électorale ?
  • L’importance de respecter la constitution… L’alternance au pouvoir garantit la stabilité, le progrès et l’état de droit dans un pays.
  • Émission: Analyse Politique avec Sister Sarah”. Tous les Lundis, Mercredis et Jeudis à partir de 21h jusqu’à 22h30 (heure de New York)
  • Écoutez les émissions de Jacques Roger sur Afrique2050
  • ÉMISSION : LA CHRONIQUE DE KOUASSI DOUGAN – TOUS MARDIS A PARTIR – 21H30 (NEW YORK)
  • COTE D’IVOIRE : La nécessité pour le président Ouattara d’organiser des élections libres et transparent et de céder le pouvoir en 2025.
  • COTE D’IVOIRE: L’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire représente un crime contre l’humanité, tant pour ses conséquences sur l’environnement que sur les populations locales
  • Suiver nos émissions – JacquesRogerShow Live – 7J/7 à partir 13H30-14H30 à New York, 17H30-18H30 à Abidjan et 19H30-20H30 à Paris
  • POURQUOI, VOUS FAITES ÇA? Le favoritisme, le népotisme et le rattrapage en Côte d’Ivoire: quand les réseaux d’influence l’emportent sur le mérite
  • CÔTE D’IVOIRE: RDR devenu RHDP : Il est temps d’arrêter de jouer avec le feu — le temps du chaos est révolu
  • CÔTE D’IVOIRE : TIDJANE, IVOIRIEN OU PAS… MAIS LES 35,000 MILLIARDS, ILS SONT OÙ ?
  • CÔTE D’IVOIRE: RETOUR DES VIEUX DÉMONS.
  • POURQUOI, VOUS FAITES ÇA? Le favoritisme, le népotisme et le rattrapage en Côte d’Ivoire: quand les réseaux d’influence l’emportent sur le mérite

    By in Editorial share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    En Côte d’Ivoire, le favoritisme, le népotisme et la rattrapage sont des pratiques courantes dans la nomination de hauts fonctionnaires, de directeurs d’entreprises publiques et d’autres postes clés. Un exemple frappant de cette réalité est la concentration de la plupart des postes de haut niveau dans les mains d’une région, en l’occurrence la région du Nord.

    Cette région semble avoir été largement négligée pendant les années de présidence de Félix Houphouët-Boigny, qui a dirigé la Côte d’Ivoire de son indépendance en 1960 jusqu’à sa mort en 1993. Pendant cette période, les postes clés dans l’administration, les entreprises d’État et les institutions ont été occupés principalement par des personnes originaires du sud, en particulier de la région du centre. Cette “marginalisation” du nord a été utilisée comme argument pour justifier la rébellion menée par SORO et la prise des armes contre la Côte d’Ivoire.

    Sous la présidence de BEDIE de 1993-1999, la région du nord de la Côte d’Ivoire a connu selon elle, une marginalisation accrue. La politique de l’ivoirité, initialement conçue comme un moyen de rassembler tous les Ivoiriens des quatres coins du pays, s’est malheureusement transformée en un instrument de discrimination contre des non-ivoiriens et des populations du nord. Avec une population totale d’environ 15 millions d’habitants en 1995, dont 30 à 40 % sont d’origine étrangère, la Côte d’Ivoire est désormais confrontée à la nécessité de réguler les flux migratoires et de réformer le système très libéral mis en place dans les années 60-70 par Houphouët-Boigny, qui accordait aux immigrants des droits tels que l’accès à la terre, aux emplois publics et à la participation aux élections. Ces réformes viseraient à avantager les Ivoiriens « de souche ».

    Cependant, avec l’arrivée au pouvoir de Laurent Gbagbo en 2000, originaire de la région du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, cette tendance avait commencé à changer. Cependant, Gbagbo lui aussi avait a nommé de nombreux membres de sa propre région à des postes clés, en particulier dans l’armée et dans les services de renseignement. Les membres des autres régions ont été progressivement écartés ou marginalisés.

    En 2010, Alassane Ouattara, originaire du nord de la Côte d’Ivoire, est arrivé au pouvoir à la suite d’une crise politique et militaire qui a divisé le pays. Depuis lors, les membres de sa région d’origine ont pris le contrôle de la plupart des postes de haut niveau dans l’administration, les entreprises d’État et les institutions.

    Cette concentration de pouvoir a entraîné des frustrations et des mécontentements dans les autres régions du pays, qui se sentent marginalisées et privées d’opportunités. Les accusations de favoritisme, de népotisme et de rattrapage sont monnaie courante, alimentant les tensions entre les différentes régions et les différents groupes ethniques de la Côte d’Ivoire.

    Selon le Prof PRAO Yao Seraphin : “ Depuis 2011, c’est l’ethnie, la région et le parti politique qui déterminent l’ascension sociale des individus. Et c’est sur l’ethnicité que fonctionnent désormais les institutions de notre pays. Pour justifier ce « tribalisme d’Etat », le régime Ouattara a trouvé comme cache-sexe, l’équilibre régional ou du moins le rattrapage ethnique. Pratiquement, tous les postes de direction sont aux mains des membres de son clan. (connectionivoirienne)

    Cette concentration du pouvoir entre les mains d’une seule région a pour conséquence une forte tendance au favoritisme et au népotisme dans la distribution des postes et des ressources. Les membres de cette région ont tendance à privilégier leurs proches et leurs alliés politiques, au détriment des autres régions et des personnes qualifiées mais qui ne font pas partie de leur cercle.

    De plus, cette pratique de favoritisme est souvent justifiée par une logique de rattrapage, censée compenser les inégalités entre les différentes régions du pays. Cependant, cette logique de rattrapage est souvent utilisée comme une excuse pour justifier l’injustice et le favoritisme.

    Cette situation a des conséquences néfastes sur le développement économique et social du pays, car elle décourage les compétences et les talents des autres régions, qui sont souvent obligés de quitter le pays pour trouver des opportunités ailleurs. Elle génère également un sentiment d’injustice et de frustration chez les citoyens qui ne sont pas originaires de cette région, et qui ont l’impression d’être exclus du pouvoir et des ressources du pays.

    LES DIRECTEURS DES HAUTS POSTES ET ENTREPRISES DE L’ÉTAT (UN DOCUMENT QUE NOUS AVONS REÇU PAR UN CHERCHEUR DE LA SOCIÉTÉ CIVILE)
    DN BCEAO : Chalouho Coulibaby
    DG BNI : Youssouf Fadiga
    DG Banque Populaire : Issa Fadiga
    DG BNETD : Coulibaby Kinapara
    DG CGRAE : Siriki Diarrassouba
    DG Impôts : Ouattara Abou Sié
    DGA Impôts: Maferima Bamba Mbaya
    DGA Impôts : Cissé Aboubacary
    Inspecteur Général des Impôts : Dosso Sori
    DG Douanes: Dah Sansan
    DGA Douanes: Issa Ouattara Touré Bakomba
    Inspecteur général des Finances : Sylla Lassana
    DG du Budget : Traoré Seydou
    DG Stratégie et Cordination des Aides: Cissé Marcelin
    DG Anare : Traoré Amidou
    PCA Anare : Youssouf Fofana
    DG CI-ÉNERGIE : Noumory Sidibe
    DG AIGF: Coulibaby Yacouba
    DG Ageroute: Coulibaby Fabrice
    DG Police : Kouyaté Youssouf
    Cdt Sup Gendarmerie : Touré Apalo
    CEMGA : Doumbia Lassina
    DG Anader : Dr Cissé Sidiki
    DG IDT : Yeo Adama
    DG Sotra : Bouaké Meité
    PCA Sotra : Youssouf Sylla
    DG Eaux et Forêts : Adama Tondossoma
    DG Sodefor: Sangaré Mamadou
    PCA Sedefor : Koné Ousmane
    DG du Tourisme : Ahmadou Abdoulaye Diallo
    DG CI Tourisme : Mme Maleka Condé Mourad
    DG Port Abidjan : Hien Sié Yacouba
    PCA PAA : Abdou Touré
    DG Port San pedro : Lamizana Hilaire
    PCA Port San Pedro : Yaya Dembele
    DG CNRA : Abderamane Sangaré
    DG CDC-CI : Fofana Lassina
    DG Burida : Ouattara Karim
    DG OIC : Issoufou Sidibe
    PCA OIC : Fako Koné
    DG ANRMP : Ouattara Oumar
    PCA ANRMP : Coulibaby Penagnaba
    Président Chambre de Commerce : Fama Touré
    Président Chambre Agriculture : Bamba Sindou
    Président Chambre des métiers : Bamba Kassoum
    DG ONEP : Ibrahima Berté CEMA Adjt : Dem Ali
    DG INS : Bah Ibrahima
    DG I2T : Bamba Adama
    PCA I2T : Siantoni Kafana Koné
    DG Sonapie : Diabaté Kaladji
    PCA Sonapie : Diarrassouba Maferima
    DG ANAH (Sicogi): Traoré Brahima
    PCA ANAH : Koné Brahima dit Bright
    DG ONS : Mariam Koné Yoda
    PCA ONS : Bahima Coulibaby
    DG de la Santé : Pr Samba Mamadou
    DG AMU CMUA: Karirm Bamba
    DG CIE / SODECI : Ahmadou Bakayoko
    DG Lonaci : Dramane Coulibaly
    DGA Lonaci : Karim Ouattara
    PCA Lonaci : Coulibaby Lenissongui
    DG CIDT : Silue René
    PCA CIDT : Fanny Ibrahima
    DG Utexi : zodje Koné
    DG Utexi : zodje Koné
    DG CRO : Bamba Siaka B.
    DG ONAD : Amara Sanogo
    DG ADERIZ: Yacouba Dembele
    DG SIB (Société Ivoirienne de Banque) : Mohamed El Ghazi
    DG Chu Cocody : Djoussoufou Meite
    DG Conseil Café / Cacao : Kone Brahima
    DG RTI : Fausseni Dembele
    DG ARTCI : Namahoua Toure
    DG Orange CI : Mamadou Bamba
    DG MTN CI : Djibril Ouattara
    DG Petroci : Vamissa Bamba
    DG INPHB : Moussa Abdoul Kader Diaby
    DG IPNETP : Berte Zakaria
    DG ENSEA : Pr Ouattara Lassine
    DG ARSTM : Coulibaby Karim
    DG ECG : Cissé Yacouba
    DG NPSP : Dr Kouyaté Ibrahim
    DG Banque de Sang : Dr Konaté Seydou
    DG Fonction Publique : Soro Gninagafo
    DG SIR : Tiotioho Soro
    PCA SIR : Gle Soumaila je Bakayoko
    DG RTI 2 : Kady Fadiga
    DG CHU d’Angré : Gueye Idrissa
    DG Anaged : Mme Sarhan Tenin Ouattara épouse Koné Bright et nièce du PR, fille de Gaoussou Ouattara
    DGA Petroci : BAMBA Barakissa (Ex Agent de Banque)
    DG GESTOCI : DOUMBIA Ibrahima (Niveau CAP- BT Comptabilité) Il est de DUEKOUE et Neveu du Gd Médiateur Adama TOUNGARA de DUEKOUE aussi).
    *DGA GESTOCI : Mme Nina Keita Kamara (nièce du PR, fille de sa sœur Sita et épouse du Ministre Adama Kamara)

    Plusieurs Ministres + Présidents Institutions+ Représentants Extérieurs+ Dir Cab, etc..

    Ceci n’est pas exhaustif !
    Dans la moyenne autour de 70% des hauts postes pour une population de 20% – 30% du Pays (Une analyse plus pointue nous conforterait mieux)

    Certes de nombreux postes sont dévolus par les cadres de diverses régions mais force est de reconnaître que le nord par le fait du rattrapage ethnique occupe 75 % à 80% des hautes fonctions de l’État…

    HOUPHOUET le père fondateur n’a pas fait ça !
    BEDIE n’a pas fait ça !

    GUEI n’a pas fait ça !
    GBAGBO n’a pas fait ça !


    NB: NOUS AVONS PUBLIÉ LA LISTE TELLE QUE REÇUE ET NOUS NE SOMMES PAS EN MESURE DE CONFIRMER TOUS LES NOMS ET FONCTIONS.
    CETTE LISTE N’EST PAS EXHAUSTIVE
    LE GOUVERNEMENT ET AU TITRE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE (23 sur 35 MEMBRES)
    1- Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora
    Mme Kandia KAMISSOKO CAMARA
    2- Ministre d’Etat, Ministre de la Défense :
    M. Téné Birahima OUATTARA
    4- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme  :
    M. Jean Sansan KAMBILÉ
    5- Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité :
    Gal Vagondo DIOMANDÉ
    6- Ministre du Plan et du Développement 
    Mme Nialé KABA
    7- Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie:
    M. Mamadou Sangafowa COULIBALY
    9-  Ministre des Transports:
    M. Amadou KONE
    10- Ministre de l’Economie et des Finances
    M. Adama COULIBALY
    11- Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme :
    M. Bruno Nabagné KONE
    12- Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat  :
    M. Moussa SANOGO
    15- Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation  :
    Mme. Mariatou KONÉ
    16- Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME  :
    M. Souleymane DIARRASSOUBA
    9- Ministre des Ressources Animales et Halieutiques  :
    M. Sidi Tiémoko TOURÉ
    20- ​Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Porte-parole du Gouvernement:
    M. Amadou COULIBALY
    21- Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service CiviquePorte-parole adjoint du Gouvernement  :
    M. Mamadou TOURÉ
    22- Ministre du Tourisme:
    M. Siandou FOFANA
    23- Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique:
    M. Adama DIAWARA
    25- Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité :
    M. Bouaké FOFANA
    28- Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale :
    M. Adama KAMARA
    29- Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant  :
    Mme. Nassénéba TOURÉ
    AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE (3/3)
    1- Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République :
    M. Abdourahmane CISSÉ
    2- Ministre auprès du Président de la République, chargé des Relations avec les Institutions de la République :
    M. Gilbert Koné Kafana
    3- Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République :
    M. Fidèle Gboroton SARASSORO

    Pour remédier à cette situation, il est important de promouvoir une culture de mérite et de compétence dans la gestion des affaires publiques, en veillant à ce que les postes soient attribués sur la base des compétences et du mérite, plutôt que sur la base de l’appartenance régionale ou de la proximité politique. Il est également important de promouvoir la diversité régionale et ethnique dans la composition des institutions et des organes de décision, afin de garantir une représentation équitable de toutes les régions et de toutes les communautés du pays.

    La Côte d’Ivoire compte 15 institutions (officiel)

    La Constitution ivoirienne de 2016 a prévu dix institutions, notamment celles exerçant le pouvoir exécutif (président de la République, vice-président, gouvernement), les Institutions parlementaires qui sont l’Assemblée nationale et le Sénat , les Institutions juridictionnelles (Conseil constitutionnel, Cour de cassation, Conseil d’Etat, Cour des comptes).

    Elle consacre également comme institution le Conseil économique, social, environnemental et ciculturel (CESEC) ainsi que le médiateur de la République et la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels

    Aux côtés de ces institutions dites constitutionnelles, des structures ont acquis le statut d’institution du fait de la mission d’intérêt général qu’elles assurent. Elles sont considérées comme des structures assimilées. 

    Il s’agit, entre autres, de la Grande Chancellerie de l’ordre national, la Commission électorale indépendante (CEI), la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) et l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD).

    18 institutions (9 ou 10/18)

    • Président de la République: Alassane Ouattara
    • Vice-président : Tiémoko Meyliet Koné
    • Gouvernement : 1er ministre Patrick Achi (23 sur 35 membres)
    • Assemblée nationale : Adama Bictogo
    • Sénat :Jeannot Ahoussou Kouadio
    • Conseil constitutionnel : Ex-Amadou Koné / Nanaba Camara
    • Cour de cassation: Nanaba Camara
    • Conseil d’Etat : Patrice Yao Kouakou
    • La cour suprême : René Aphing Kouassi
    • Cour des comptes : Kanvaly Diomandé
    • Conseil économique, social, environnemental et ciculturel (CESEC: Aka Aouelé
    • Médiateur de la République: Adama Toungara
    • Chambre nationale des rois et chefs traditionnels : Desiré Amon Paul Tanoe
    • Grande Chancellerie de l’ordre national: Henriette Dagri Diabaté
    • Commission électorale indépendante (CEI): Ibrahime Coulibaly Kuibiert
    • Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) : Antoine Asseypo HAUHOUOT
    • Haute Autorité de la bonne Gouvernance : Ngolo Fotogoma Coulibaly
    • Inspecteur Générale de l’État : Ahoua N’doli Theophile

    Et pourtant, les mêmes personnes qui critiquaient cette pratique lorsqu’elles étaient dans l’opposition ne semblent pas gênées de l’utiliser aujourd’hui

    LAMINE DIABATÉ AU NORD

    En effet, cette pratique de favoritisme et de népotisme a souvent été dénoncée par les opposants politiques en Côte d’Ivoire. Cependant, une fois arrivés au pouvoir, ces mêmes politiciens ont souvent continué à nommer leurs proches et alliés politiques à des postes clés de l’État, de l’administration et des entreprises publiques. Cette pratique est largement répandue en Côte d’Ivoire, où les réseaux de patronage et de clientélisme sont très influents dans les cercles politiques et économiques.

    Cependant, cette politique de rattrapage est souvent critiquée pour son inefficacité et son manque de transparence. En effet, il est souvent difficile de savoir comment les décisions de nomination sont prises et sur quelle base les candidats sont sélectionnés. De plus, le rattrapage peut parfois être utilisé pour justifier la nomination de personnes incompétentes ou corrompues, au détriment du mérite et de l’intérêt général.

    En 1991, paraît une Charte nordiste anonyme : Le Grand Nord en marche, largement diffusée sous forme de tract, puis reprise en tant qu’extraits dans différents journaux, denoncait aussi selon les auteurs, le favoritisme, le népotisme et le tribalisme sous le président Bédié.

    En somme, le favoritisme, le népotisme et la politique de rattrapage sont des pratiques largement répandues en Côte d’Ivoire, qui contribuent à renforcer les réseaux de patronage et de clientélisme au sein des cercles politiques et économiques. Ces pratiques ont souvent été dénoncées par l’opposition, mais une fois au pouvoir, les politiciens ont tendance à les reproduire, ce qui alimente la frustration et la méfiance de la population envers les institutions publiques.

    En conclusion, il est crucial de mettre fin aux pratiques de favoritisme, de népotisme et de rattrapage en Côte d’Ivoire pour garantir une répartition équitable des ressources et des opportunités dans tous les secteurs de la société. Les responsables politiques et les dirigeants doivent être choisis en fonction de leurs compétences et de leur mérite, plutôt que de leur appartenance régionale ou de leurs liens familiaux.

    Il est également important de mettre en place des mécanismes de contrôle et de transparence pour lutter contre ces pratiques et garantir une gestion saine et responsable des ressources publiques. Enfin, il est essentiel d’impliquer la société civile, les médias et les citoyens dans la surveillance et la dénonciation de ces pratiques afin de promouvoir une culture de responsabilité et de redevabilité.

    Il est important de souligner que la publication de ces informations ne vise en aucun cas à envenimer la situation ou à raviver les vieilles plaies de la division. Au contraire, elle vise à interpeller tous les Ivoiriens sur la nécessité d’agir pour corriger ces injustices et abus. Nous devons tous travailler ensemble pour garantir une justice impartiale et équitable pour tous les citoyens de la Côte d’Ivoire, sans distinction de statut social ou politique.

    JACQUES ROGER

    Tags:
    Recommended posts