PAMPHLET — LA GRANDE IMPOSTURE: L’HÉRITAGE DU DOZO PRÉSIDENT
PAMPHLET — LA GRANDE IMPOSTURE : L’HÉRITAGE DU DOZO PRÉSIDENT

Il y a des jours où l’histoire bégaie. Et il y a des jours, comme aujourd’hui, où elle vomit.
Refuser la nationalité ivoirienne à Cheick Tidiane Thiam, né ivoirien d’origine, petit-fils du Président Félix Houphouët-Boigny, fondateur de la République ?

Pendant que son mari, Alassane Ouattara, en naturalisait des centaines de milliers d’autres sous prétexte qu’ils étaient apatrides ?
Voilà ce que certains appellent l’État de droit.
Nous, nous appelons cela l’État de dépit.
Lire: Côte d’Ivoire : Ouattara dénonce l'”intoxication” sur la question des apatrides
Ils ont retourné la République. Violé la Constitution. Pillé la vérité. Et aujourd’hui, ils voudraient nous faire croire qu’ils défendent la loi ?
La vérité est ailleurs : les Pieds Nickelés du régime sont acculés. Ils savent qu’ils ont perdu le peuple, qu’ils ont trahi le rêve ivoirien. Alors ils préfèrent allumer des crises pour négocier leur survie, plutôt que de se préparer à une alternance pacifique.
Car pour eux, perdre le pouvoir, c’est perdre tout : leurs privilèges, leurs passe-droits, leurs comptes bien garnis, et leurs garanties d’impunité.
Ils n’iront pas en exil, disent-ils. Ils préfèrent tout brûler. Même le paradis.
Mais le vent tourne. La Côte d’Ivoire n’est pas née en 2011. Et elle ne mourra pas avec eux.
Le règne de la peur, des dozos et des juges à gage touche à sa fin.
Le mensonge a dominé, mais la vérité est en marche.
En vérité, ces enfants d’immigrés aujourd’hui au pouvoir ne portent pas la Côte d’Ivoire dans leur cœur.
Ils ne l’aiment pas telle qu’elle est, avec son histoire, ses peuples, ses équilibres fragiles.
LE CLAN






Ils veulent imposer leur propre État, avec leurs propres citoyens, fabriqués par décrets et naturalisations de convenance.
Quant à la Côte d’Ivoire brute, authentique, enracinée dans sa souveraineté et sa dignité… ils n’en ont cure.
Ils l’utilisent. Ils la marchandent. Ils la méprisent.
Mais cette terre ne se vend pas.
Cette nation ne s’invente pas.
Et le peuple ivoirien ne se remplacera pas.
Le peuple observe. Le monde aussi.
Quand l’économie vacillera — et cela viendra — alors viendra l’heure du réveil.
L’heure de rendre des comptes.
L’heure de la chute.
JACQUES ROGER
