ÉCONOMIE: Mahamat Abbas Tolli : un leadership panafricain au service du renouvellement de la BAD
Mahamat Abbas Tolli : un leadership panafricain au service du renouvellement de la BAD

Dans un contexte où le continent africain aspire à davantage d’autonomie financière, d’intégration régionale et de transformation structurelle, la candidature de Mahamat Abbas Tolli à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) s’impose comme une opportunité majeure de renouveau et d’engagement au service du développement inclusif.
Ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Mahamat Abbas Tolli n’est pas un inconnu dans les cercles économiques et financiers africains. Sa carrière est marquée par un parcours exemplaire au sein des institutions régionales et internationales, où il a su faire preuve d’une rigueur technique, d’une vision stratégique et d’un attachement profond aux idéaux d’intégration et de solidarité continentales.
Candidat officiellement soutenu par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) depuis janvier, puis par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en février, il bénéficie d’un large consensus sous-régional. Cette double bénédiction témoigne non seulement de son envergure mais aussi de la volonté commune de voir l’Afrique centrale jouer un rôle plus actif dans les grandes institutions continentales.
Une vision claire pour l’avenir
Mahamat Abbas Tolli se distingue par une ambition résolument tournée vers l’avenir : celle de faire de la BAD un levier encore plus puissant de la transformation économique de l’Afrique. Dans un contexte de crise climatique, d’insécurité alimentaire et de tensions budgétaires, l’Afrique a besoin d’un leadership capable de mobiliser les financements, d’attirer les investissements et d’impulser des politiques innovantes adaptées aux réalités locales.






L’expérience de Mahamat Abbas Tolli dans la gestion monétaire, la régulation bancaire et la diplomatie économique constitue un atout majeur. Il incarne la synthèse entre technocratie rigoureuse et vision politique panafricaine. À la tête de la BEAC, il a engagé des réformes structurelles majeures et promu une plus grande stabilité financière dans une zone souvent perçue comme fragile. Ce sont là des compétences précieuses pour diriger une institution de la stature de la BAD.
Une candidature à soutenir
Alors que l’élection à la présidence de la BAD se profile pour mai 2025, il est crucial que l’ensemble des États membres prennent la pleine mesure de l’enjeu. La candidature de Mahamat Abbas Tolli est celle d’un homme de consensus, de compétence et de conviction. Elle offre une chance historique à l’Afrique centrale de retrouver sa juste place dans l’architecture financière du continent.
Plus qu’un choix de raison, il s’agit d’un choix de cœur, d’espoir et de responsabilité. Dans un esprit d’unité africaine et de renouvellement des élites, le soutien à Mahamat Abbas Tolli doit être massif, lucide et déterminé.
JACQUES ROGER
