Réponse à l’article anonyme propagé par Guy Tressia : La manipulation et la peur ne feront pas l’histoire du PDCI-RDA
Réponse à l’article anonyme : La manipulation et la peur ne feront pas l’histoire du PDCI-RDA
Un article anonyme, publié et propagé ce matin par Guy Tressia ( le lien) , prétend dénoncer une situation alarmante au sein du PDCI-RDA sous le leadership de Tidjane Thiam. Intitulé « CIV/La peur règne au PDCI-RDA, pamphlet en 10 points qui sonne l’alarme: Un membre du BP accuse Tidjane Thiam (opinion) », ce texte trahit une intention bien moins noble que celle qu’il prétend servir : il ne s’agit pas d’un constat lucide, mais d’une attaque biaisée, anonyme, donc lâche, motivée par des intérêts personnels et teintée d’une nostalgie d’un passé révolu.
Derrière cette tentative désespérée de décrédibilisation se cache une posture archaïque qui refuse d’admettre l’évolution du PDCI-RDA. L’article repose sur trois piliers : la manipulation, la peur et le mensonge.
1. Un pamphlet vicieux et malveillant
L’article en question se veut une dénonciation de prétendues fautes de Tidjane Thiam. Pourtant, il est construit sur des arguments fallacieux et des accusations non fondées, qui trahissent une volonté de nuire plus qu’un souci d’éclairer les militants.
• La question de la double nationalité : On feint ici de découvrir un fait pourtant connu de tous. Tidjane Thiam a respecté les règles et a clarifié sa situation en temps voulu. L’acharnement sur ce point n’est qu’un écran de fumée destiné à détourner l’attention des vrais enjeux du parti.
• Une gouvernance qui menacerait l’identité du PDCI-RDA : Cette affirmation est grotesque. Depuis son élection à la tête du parti, Tidjane Thiam s’attelle précisément à redonner au PDCI-RDA son identité de grand parti d’alternance, en l’ouvrant à une dynamique nouvelle, loin des querelles intestines et des jeux de clans qui ont miné son efficacité par le passé.
• La mise en place de structures non statutaires : Il est ironique que ceux qui hier contournaient les statuts du parti s’indignent aujourd’hui de nouvelles approches visant à moderniser l’organisation du PDCI-RDA et à le rendre plus compétitif pour 2025.
2. Une attaque lâche et opportuniste
L’auteur anonyme se cache derrière un prétendu membre du Bureau Politique, affirmant craindre des sanctions disciplinaires. Mais depuis quand le PDCI-RDA fonctionne-t-il sur la base de la terreur ? La vérité, c’est que cet anonymat est un aveu de faiblesse, une preuve que ces accusations ne tiennent pas face à la réalité.
D’ailleurs, les arguments avancés ne sont pas nouveaux : ils ressemblent étrangement aux positions défendues par certains proches de l’ancien Secrétaire Exécutif Maurice Kakou Guikahué, dont Guy Tressia lui-même, qui peinent à accepter les conclusions du dernier congrès et qui, de manière surprenante, se sont aujourd’hui ralliés à Billon. Il est donc clair que ce pamphlet s’inscrit dans une logique de sabotage interne et de résistance au changement.
3. Des accusations irresponsables et dangereuses
L’attaque la plus pernicieuse de cet article est celle qui tente de faire croire à une instrumentalisation du tribalisme par Tidjane Thiam. Ce type de discours est non seulement irresponsable mais aussi dangereux pour l’unité du parti et du pays.
• Le cas de l’Association des Cadres du Grand Centre (AEC) : Pourquoi cette structure dérange-t-elle aujourd’hui alors qu’elle existait depuis longtemps ? Faut-il comprendre que certains veulent s’opposer à toute implication active des cadres du Centre dans le PDCI-RDA, alors même que ce parti est historiquement ancré dans cette région ?
• L’accusation de népotisme : On prétend que la famille de Tidjane Thiam exercerait une influence néfaste sur le parti. Mais où sont les preuves ? Qui sont ces membres de sa famille qui dirigeraient le PDCI-RDA à sa place ? L’article ne cite aucun nom, car il ne s’agit que d’une rumeur orchestrée pour semer le doute.
Un PDCI-RDA tourné vers l’avenir, malgré les résistances
Le PDCI-RDA est à un tournant crucial. Tidjane Thiam, à la tête du parti, incarne une nouvelle vision, une rupture avec les pratiques du passé qui ont conduit le PDCI-RDA à l’opposition depuis plus de 25 ans. Il est donc normal que ceux qui s’étaient installés dans la routine du pouvoir interne sans résultats palpables se sentent bousculés.
Ceux qui tentent aujourd’hui de freiner cet élan, en publiant des articles anonymes et en propageant des rumeurs infondées, sont ceux-là mêmes qui veulent perpétuer un statu quo délétère. Mais les militants ne sont pas dupes. L’heure est au rassemblement et à la préparation sérieuse de l’élection présidentielle de 2025, et non aux querelles stériles alimentées par la peur du changement.
Le PDCI-RDA ne se construira pas sur des pamphlets anonymes, mais sur des actes concrets. L’histoire du parti n’a jamais été écrite par des lâches, et ce n’est pas aujourd’hui que cela commencera.
JACQUES ROGER
