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  • Ibrahim Koné Raconte sa Mésaventure en Côte d’Ivoire : Quand l’Abus de Pouvoir Détruit des Vies

    By in Editorial share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Victime d’un abus flagrant de pouvoir, Ibrahim Koné, un Ivoirien de la diaspora, partage son calvaire après la destruction arbitraire de sa maison en Côte d’Ivoire. Ce qui devait être un retour au pays marqué par l’investissement et la stabilité s’est transformé en un cauchemar orchestré par des individus proches du pouvoir, abusant de leurs relations avec le ministère de la Construction pour raser sa propriété sans préavis ni décision de justice.

    Son témoignage illustre un problème plus vaste : l’impunité et les dérives des élites politico-administratives, qui se permettent de violer les droits fondamentaux des citoyens sans crainte de représailles. Entre injustice, corruption et mépris du droit, l’affaire d’Ibrahim Koné est le symbole d’un fléau qui touche de nombreux Ivoiriens.

    Aujourd’hui, il réclame justice et réparation, non seulement pour lui-même, mais aussi pour toutes les victimes silencieuses de ces pratiques abusives.

    MINISTÈRE DE LA CONSTRUCTION : UN CAS FLAGRANT D’ABUS DE POUVOIR ET DE DESTRUCTION DE BIENS PRIVÉS

    Mais Dieu est Dieu, c’est tout. Je me suis dit ça… Je me suis dit… Qu’est-ce que je me suis dit ? Je me suis dit comment je tiens bon. C’est Dieu qui m’a dit cela, en fait. Comment j’ai pu arriver jusque-là. C’est Dieu qui me l’a dit. Parce que pour moi, ce n’était vraiment pas facile au début. Mais, par la grâce de Dieu, je pense que… c’est possible. Mais ce n’est pas facile. Ouais.

    Pour tous ceux qui nous suivent, qui n’ont pas connaissance de vos mésaventures ou qui les ont un peu oubliées, pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est réellement passé ?

    D’accord. Alors, en 2014-2015, je crois que le Président de l’époque souhaitait que les personnes de la diaspora reviennent s’installer au pays. Et, eh bien, j’ai pensé que c’était une bonne opportunité. Je suis allé à Abidjan. Pour éviter d’avoir des problèmes, parce que, franchement, vous savez qu’à Abidjan, en France aussi d’ailleurs, il y a toujours des problèmes, en fait. On ne peut pas acheter un terrain ou une maison sans risquer d’avoir des soucis. J’ai donc préféré solliciter une entreprise plutôt que de m’engager dans des démarches douteuses.

    L’entreprise en question était créée et reconnue par l’État. Franchement, je voulais éviter tout problème, car j’ai des soucis de santé. Donc, j’ai fait appel à cette entreprise. Nous avons payé, avec la famille, pour quatre maisons. Lorsque nous avons commencé à faire des modifications, car normalement, l’entreprise devait nous livrer les maisons totalement achevées, nous avons eu une grande surprise : elles nous ont été livrées inachevées, sans carrelage, vraiment à l’abandon. Nous avons donc dû prévoir des travaux de finition.

    Lorsque je suis arrivé à Abidjan, j’ai découvert un tas d’ordures derrière les maisons. Avant de commencer les travaux, nous avons dû nettoyer. Mais, dès le lendemain, les gens avaient de nouveau jeté des ordures au même endroit. J’ai alors contacté la société immobilière pour me plaindre, leur signalant que, malgré plusieurs nettoyages, des ordures étaient systématiquement déposées sur le terrain. Le directeur m’a rassuré en disant qu’ils allaient mener une enquête. Mais cette enquête n’a rien donné. À chaque fois, c’était la même chose.

    Finalement, ils m’ont dit : « Monsieur Touré, vous savez quoi ? Nous allons vous vendre ce terrain. Au moins, vous l’occuperez et les gens ne viendront plus y jeter leurs ordures. » J’ai accepté et j’ai commencé à construire sur ce terrain derrière les maisons. Personne ne m’a jamais rien dit. Jusqu’à ce que je sois sur le point de terminer, en phase de peinture.

    C’est alors que mon voisin d’en face, Angouran Serge, qui travaille à la Présidence, est sorti et m’a interpellé. Il m’a demandé s’il était vrai que j’allais mettre mon studio en location. J’ai répondu que oui. Il m’a alors dit qu’il ne l’accepterait jamais, car il a des enfants et, selon lui, les studios sont toujours loués à des prostituées et à des gens douteux. Il a affirmé qu’il ne le tolérerait pas. Puis, il m’a regardé et m’a lancé : « Toi, en tant que Benguiste, tu crois que tu peux venir ici et faire ce que tu veux ? »

    Cela ne m’a pas plu du tout. Nous avons eu une altercation verbale, mais deux voisins sont intervenus pour calmer la situation. Plus tard, je me suis dit qu’il valait mieux essayer de maintenir de bonnes relations avec le voisinage. J’ai donc envoyé quelqu’un lui parler et lui expliquer que je comprenais ses inquiétudes, mais que je lui donnais ma parole qu’il n’y aurait ni prostituées ni activités douteuses dans mon studio.

    Il a alors accepté de me recevoir chez lui. Là, il s’est levé et m’a dit : « Benguiste, Benguiste, toi qui vis en France, tu crois que tu peux rester ici plus de deux semaines ? Quand tu reviendras, je vais t’écraser devant tes enfants. » Il m’a aussi dit qu’il allait tout faire pour casser mes maisons et que, travaillant pour la Présidence, il avait des contacts capables d’exécuter cela.

    Deux semaines plus tard, à ma grande surprise, mes maisons ont été détruites sans aucun document officiel, sans aucun avertissement, et sans prévenir les huit locataires qui y vivaient.

    Et qu’avez-vous fait ensuite ?

    J’ai immédiatement engagé un avocat. Ce jour-là, j’étais à Massa, au CIE, pour payer une facture d’électricité d’un de mes locataires. Un voisin m’a appelé pour me dire : « Monsieur Touré, où êtes-vous ? Il y a une pelleteuse qui est en train de démolir vos maisons. »

    Je me suis précipité sur place, mais à mon arrivée, ils avaient déjà détruit deux maisons et deux studios. Avec un voisin, nous sommes allés voir le capitaine Picard, qui était chargé de l’opération et envoyé par le ministère de la Construction.

    Lorsque je lui ai demandé des explications, je n’avais même pas les mots. J’étais sous le choc, pensant être dans un cauchemar. C’est mon voisin qui a posé la question pour moi. Il a enregistré la réponse du capitaine Picard, qui a déclaré qu’il n’avait besoin d’aucun document pour démolir les maisons, car l’ordre venait « d’en haut ».

    Qu’avez-vous compris par « d’en haut » ?

    Cela venait du gouvernement, de quelqu’un haut placé. À ce moment-là, je me suis dit qu’il s’agissait bien d’un ordre du pouvoir. Plus tard, j’ai entendu dire que c’était Bitogo qui avait donné l’ordre. Il aurait utilisé son pouvoir pour exécuter cette démolition.

    Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais reçu le moindre document officiel concernant cette destruction. Pourtant, même pour démolir des baraques illégales en Côte d’Ivoire, on donne un préavis aux occupants. Mais moi, rien. Je dis donc que c’était un abus de pouvoir. Peut-être qu’ils se sont dit que s’ils me prévenaient, je trouverais un moyen d’empêcher la démolition.

    Quand vous dites « ils sont venus », qui est-ce exactement ?

    C’était le ministère de la Construction, avec la brigade de contrôle. En tête, il y avait le capitaine Picard. Mais il y avait aussi Angouran Serge, qui, à ma connaissance, ne travaille pas au ministère.

    C’est donc le ministère de la Construction, avec le soutien de Monsieur Angouran Serge, qui a détruit votre propriété ?

    Oui, c’est bien cela.

    On dit souvent qu’en étant en Europe, on peut chercher justice. Avez-vous entrepris des démarches judiciaires ?

    Oui, dès le lendemain, j’ai trouvé un avocat pour engager une procédure.

    UNE INTERVIEW DE JACQUES ROGER EN 2023

    MINISTÈRE DE LA CONSTRUCTION : QUAND L’INJUSTICE DEVIENT LA RÈGLE !

    Justice pour M. Ibrahim Touré et toutes les victimes d’abus de pouvoir

    En Côte d’Ivoire, les abus du ministère de la Construction se multiplient sous le regard complice d’un système gangrené par l’impunité. Aujourd’hui, nous levons la voix pour dénoncer un énième scandale, celui de la destruction arbitraire des habitations de M. Ibrahim Touré, un jeune Ivoirien de la diaspora, spolié de son bien sous prétexte qu’il n’était pas du « bon côté » du pouvoir.

    Le 26 novembre 2020, ses appartements situés à la cité Mouroufié ont été rasés, non pas sur décision judiciaire, mais sur ordre d’un individu se réclamant de la Présidence, M. Angoran Serge, présenté comme un « neveu » de M. Bictogo, influent cadre du régime et ami du ministre de la Construction, Bruno Koné. Sans notification, sans jugement, sans aucun document officiel, les maisons ont été réduites en poussière sous la supervision d’une brigade venue exécuter ce qui s’apparente à un acte de banditisme d’État.

    Face à ce crime, aucune réponse judiciaire, aucune condamnation, aucun dédommagement. M. Ibrahim Touré, comme tant d’autres victimes avant lui, n’a reçu qu’humiliation et mépris. Combien d’Ivoiriens ont vu leurs terres confisquées, leurs maisons démolies, leurs investissements ruinés par la voracité de quelques privilégiés du régime ?

    Le ministère de la Construction, qui devrait être garant du respect des lois et des procédures, est aujourd’hui un instrument de prédation aux mains d’un clan mafieux, qui n’hésite pas à utiliser la force publique pour servir ses intérêts. Ce ministère est devenu une machine à broyer les faibles, un fléau pour la justice et la stabilité sociale en Côte d’Ivoire.

    Le Président Alassane Ouattara ne peut plus fermer les yeux sur ces dérives. Son incompétence à encadrer ses proches et à imposer l’État de droit fait peser une menace grave sur la confiance des citoyens et de la diaspora. Ce n’est pas seulement un homme qu’on a dépossédé, mais une nation qu’on méprise.

    Nous exigeons justice et réparation immédiate pour M. Ibrahim Touré !

    Nous appelons toutes les victimes d’abus similaires à se mobiliser et à dénoncer ces pratiques qui font de notre pays une jungle où seuls les puissants prospèrent. La justice ivoirienne doit retrouver sa dignité et faire son travail : condamner les responsables, réparer les torts, protéger les citoyens contre l’arbitraire.

    Car demain, la victime, ce pourrait être vous.

    JACQUES ROGER

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