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    By in Guinée share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Le 20 janvier 2025, dans un tribunal qui n’a plus rien d’indépendant, s’est jouée une farce judiciaire de plus sous le règne du putschiste Doumbouya. Une audience de la CRIEF qui n’avait qu’un seul objectif : condamner par défaut Dr. Ibrahima Kassory Fofana, ancien Premier ministre, pour mieux l’exclure de la prochaine élection présidentielle.

    Une condamnation taillée sur mesure, une procédure viciée, des accusations montées de toutes pièces : tout cela pour atteindre le chiffre magique de cinq ans d’emprisonnement. Avec trois ans de détention déjà purgés, il suffisait d’ajouter deux années supplémentaires, le temps pour Doumbouya d’organiser une farce électorale, afin de totaliser les cinq ans nécessaires pour l’empêcher d’être candidat. Voilà comment la justice devient un simple instrument de règlement de comptes politiques.

    L’objectif est clair : distribuer 5 ans de condamnation aux candidats gênants pour verrouiller l’élection de 2025. Le cas de Dr. Kassory Fofana n’est pas isolé. Le 18 décembre 2024, la CRIEF a condamné l’ancien ministre de la Défense, Mohamed Diané, à cinq ans de prison et 505 milliards de francs guinéens (environ 55 millions d’euros) de dommages et intérêts, pour détournement de fonds publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux et corruption d’agents publics. Un schéma bien rodé pour éliminer les adversaires politiques et façonner une élection sans opposition.

    Le verdict dans l’affaire Kassory a été savamment repoussé au 13 février 2025, comme pour donner à cette tragicomédie judiciaire un dernier acte de suspense. Un délai artificiel, soigneusement orchestré pour maintenir l’illusion d’un procès équitable, alors que le script est déjà écrit, les rôles distribués et la sentence prononcée en coulisses. Pourquoi se presser ? Après tout, la justice sous Doumbouya aime soigner la mise en scène, même quand le dénouement est aussi prévisible qu’un mauvais feuilleton.

    Un Réformateur Jeté en Pâture

    Quarante années au service de la Guinée. Quarante années de réformes et de modernisation. Dr. Ibrahima Kassory Fofana n’est pas un homme du passé, il est un bâtisseur. Sous sa houlette, le pays a connu des avancées majeures avec des structures solides :

    ACGP – Une gestion rigoureuse des grands projets

    ANAFIC – Un développement territorial inclusif

    FODECON – Un fonds pour la décentralisation

    ANIES – Un instrument de lutte contre la pauvreté

    AGUIFIL – Un levier pour l’inclusion financière

    Même face à la pandémie de COVID-19, alors que d’autres économies s’effondraient, le PIB de la Guinée sous son leadership frôlait les 7%, loin devant ses voisins englués à 3 ou 4%.

    Mais que reste-t-il de cette reconnaissance aujourd’hui ?

    Un procès fantoche. Un réquisitoire absurde. Un verdict écrit d’avance.

    Une Justice aux Ordres, Un Procès Scandaleux

    Depuis son arrestation arbitraire le 6 avril 2022, Dr. Kassory Fofana et ses avocats n’ont cessé de démontrer l’inanité des accusations portées contre lui. Mais dans une Guinée où la justice est devenue un instrument de terreur, la vérité n’a plus sa place.

    Les faits ?

    Le procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré, accuse Kassory d’avoir détourné 15 milliards GNF de la MAMRI (Mission d’Appui à la Mobilisation des Ressources Internes).

    La réalité ?

    Ces fonds ont servi à renforcer les capacités fiscales du pays et à lutter contre le COVID-19. 3 milliards ont été alloués à l’ANIES pour un programme de pulvérisation des espaces publics en partenariat avec la société TINKISTORE, aujourd’hui détenue par l’actuel Ministre de l’Énergie.

    Les preuves ?

    Les comptes publics, les audits de l’Inspection Générale d’État et de la Cour des Comptes n’indiquent aucune irrégularité. Les fonds n’ont jamais disparu.

    Et pourtant… Dr. Kassory Fofana est condamné par défaut, sur son lit d’hôpital, au mépris des certificats médicaux attestant son état de santé. Un simulacre de justice. Un coup de force politique.

    Exclure, Éliminer, Assujettir : La Stratégie du Pouvoir

    Ne soyons pas naïfs. Ce n’est pas une simple affaire judiciaire, c’est un coup de force politique.

    En le condamnant à 5 ans, Doumbouya verrouille l’élection.

    En lui interdisant de se défendre, il sabote la démocratie.

    En instrumentalisant la justice, il détruit l’état de droit.

    Car le but ultime de ce procès est clair : empêcher toute candidature gênante en 2025. Si Kassory est condamné à 5 ans, alors il devient inéligible sous la Constitution manipulée par le régime en place. Le pouvoir judiciaire devient une arme de destruction politique.

    Jusqu’où Irez-vous ?

    Hier, c’était Alpha Condé.

    Aujourd’hui, c’est Kassory Fofana.

    Demain, qui sera le prochain sur la liste des exclusions judiciaires ?

    L’opinion nationale et internationale ne peut rester silencieuse face à cette dérive. Il est temps d’ouvrir les yeux : la Guinée glisse dangereusement vers un autoritarisme sans limites.

    Nous exigeons :

    L’annulation immédiate de cette condamnation politique.

    La fin de l’instrumentalisation de la CRIEF pour des règlements de comptes.

    Le respect des principes d’un procès équitable et du droit de se défendre.

    Si aucune voix ne s’élève, alors ce procès ne sera que le premier d’une longue série. Les ambitions s’éteindront dans les tribunaux et la Guinée s’enfoncera dans un cycle d’exclusions et d’injustices, où seuls les hommes aux bottes militaires auront droit de cité.

    L’histoire jugera. Et l’histoire est impitoyable avec ceux qui croient pouvoir manipuler la justice à des fins politiques.

    JACQUES ROGER

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