• AFRICA DAY FESTIVAL 2025 CELEBRATION
  • ÉDITO – L’esprit démocratique ne se falsifie pas : accepter l’alternance, ce n’est pas reconnaître un échec, c’est honorer la République.
  • Côte d’Ivoire : Quand la justice se contredit pour satisfaire un homme
  • Tidjane Thiam face à l’article 48 : entre droit, politique et manœuvres d’exclusion
  • CÔTE D’IVOIRE: Le PDCI-RDA n’est pas mort, et il n’a pas besoin de croque-morts politiques
  • CÔTE D’IVOIRE: Tidjane Thiam et la nationalité ivoirienne : Ce que dit vraiment le droit
  • Réponse à Mme Fleur Aké M’bo Esther
  • Guinée : Un tournant historique avec la présentation du Programme National de Transformation Économique – Simandou 2040
  • Le discours de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA : Une question de dignité – Vérité, injustice et détermination
  • Déclaration des Coalitions de l’Afrique Francophone pour la CPI (CAF-CPI) relative à la situation pré-électorale en Côte d’Ivoire :
  • ÉDITO: Quand l’Afrique peine, la prophétie coloniale triomphe : que reste-t-il des propos (falsifiés ?) de P.W. Botha ?
  • Breaking News : Une plainte montée de toutes pièces contre Thiam? Le Cabinet Dagbo se retire !
  • Côte d’Ivoire 2025 : L’ONU vient-elle prévenir un hold-up électoral en costume-cravate ?
  • CÔTE D’IVOIRE: Certificat de nationalité de Thiam bloqué : et si c’était vous demain ? Quand la justice suspend la nationalité sur simple soupçon.
  • Côte d’Ivoire 2025 : CEI, 4e mandat, exclusion — Koné Katinan sonne l’alerte et affirme que le PPA-CI ne boycottera pas.
  • CÔTE D’IVOIRE POLITIQUE: MESSAGE DU PRÉSIDENT DU PDCI-RDA, CANDIDAT À LA CONVENTION ÉLECTIVE DU 16 AVRIL 2025
  • Gabon 2025 : Dr Jean Aimé Mouketou salue une victoire historique et appelle la diaspora à l’action
  • CÔTE D’IVOIRE: Quand la peur de Thiam et de l’alternance pousse au ridicule
  • 31 Years Later: Testimonies, Justice, and the Promise of Never Again
  • Gabon – Présidentielle 2025 : Pour Guy Essiane Mba, invité de Jacques Roger : “le vrai enjeu est ailleurs”
  • GABON 2025- Invité de Jacques Roger – Yannick Ebibie : « Bâtir un Gabon humain et solidaire commence par une révolution de la mentalité »
  • GABON 2025: Jean-Claude Nzamba Notre invité : « Le Gabon nouveau n’est pas une illusion, il se vit chaque jour sur le terrain »
  • GABON 2025: Où est passé l’argent de la campagne du candidat Oligui Nguema dans la diaspora ?
  • GABON 2025 – Invité de Jacques Roger : Hervé Epié : « Le peuple gabonais veut avancer, pas s’attarder sur des plaintes stériles »
  • GABON 2025 – Franck Jocktane (Gabon) invité de JRoger: « Les libérateurs du 30 août sont les oppresseurs de 2009 et 2016 »
  • Le Tchad dans la dynamique numérique mondiale: l’engagement affirmé du ministre Boukar Michel Ph.D
  • GABON 2025 – Bilan de la Transition au Gabon : Analyse de Mme Joelle Jocktane
  • Manifestation des Congolais Tutsis à Washington D.C. : Un Cri d’Alerte au Gouvernement Américain
  • Congolese diaspora Protest in Washington DC
  • Article : Comprendre l’article 48 et la prétendue perte de nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam
  • Crise politique et sociale en Côte d’Ivoire : Analyse avec le Dr Éric EDI, Secrétaire Exécutif du Comité d’Action pour la Côte d’Ivoire (CACI)
  • Pamphlet : Halte au système Hawala et aux réseaux d’argent sale entre Abidjan et Paris !
  • CÔTE D’IVOIRE : Pourquoi Tidjane Thiam veut devenir Président de la Côte d’Ivoire : Une vision pour un renouveau national
  • CÔTE D’IVOIRE: À quoi servent toutes ces découvertes si la population n’en profite pas ?
  • ÉCONOMIE: L’inscription de la Côte d’Ivoire sur la liste grise du GAFI : enjeux économiques, réformes nécessaires et impacts politiques à l’approche de 2025
  • L’importance de respecter la constitution… L’alternance au pouvoir garantit la stabilité, le progrès et l’état de droit dans un pays.
  • Émission: Analyse Politique avec Sister Sarah”. Tous les Lundis, Mercredis et Jeudis à partir de 21h jusqu’à 22h30 (heure de New York)
  • Écoutez les émissions de Jacques Roger sur Afrique2050
  • ÉMISSION : LA CHRONIQUE DE KOUASSI DOUGAN – TOUS MARDIS A PARTIR – 21H30 (NEW YORK)
  • COTE D’IVOIRE : La nécessité pour le président Ouattara d’organiser des élections libres et transparent et de céder le pouvoir en 2025.
  • Suiver nos émissions – JacquesRogerShow Live – 7J/7 à partir 13H30-14H30 à New York, 17H30-18H30 à Abidjan et 19H30-20H30 à Paris
  • Côte d’Ivoire : Plaidoyer pour une courte révision de la liste électorale, un impératif démocratique
  • Côte d’Ivoire : le coup d’État rampant d’Alassane Ouattara, sous le regard complice de Paris
  • CÔTE D’IVOIRE: Assemblée nationale : le Président Bictogo tourne le dos à la séparation des pouvoirs
  • Au nom de la Dignité, au nom d’Houphouët : Le PDCI ne cèdera pas
  • PAMPHLET — LA GRANDE IMPOSTURE: L’HÉRITAGE DU DOZO PRÉSIDENT
  • Côte d’Ivoire : Quand la boulimie du pouvoir tourne à la tragédie burlesque
  • CÔTE D’IVOIRE 🇨🇮 : L’après-Ouattara : une implosion annoncée
  • Usurpation d’identité : l’affaire Guédou, DG de la MATCA, révèle comment un non-Ivoirien a dirigé une institution nationale grâce à de faux papiers
  • Ma réponse au plus caméléon des journalistes, l’ancien DG d’Ivoir’ Soir et de Fraternité Matin, Venance Konan.

    By in Côte d’Ivoire Editorial share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Réponse à Venance Konan

    Monsieur Venance Konan,

    Permettez-moi de répondre à vos propos, non pas pour alimenter des querelles inutiles, mais pour recentrer le débat sur des faits et des questions pertinentes, loin des attaques personnelles et des jugements subjectifs.

    Vous accusez M. Tidjane Thiam d’avoir ignoré la Côte d’Ivoire pendant 23 ans. Mais j’aimerais vous poser une question en retour : où étiez-vous entre 1960 et 1989, lorsque la Côte d’Ivoire vivait son “miracle économique” sous le président Houphouët-Boigny ? Étiez-vous aussi préoccupé par les origines de M. Alassane Ouattara, aujourd’hui président et, selon vos dires, celui qui a permis à la Côte d’Ivoire de “se tenir sur ses deux jambes” ? Étiez-vous déjà en train de défendre ceux qui “ont tenu et construit le pays”, ou votre indignation est-elle née récemment ?

    Ensuite, vous affirmez que M. Thiam aurait “abandonné” la Côte d’Ivoire pour se tourner vers la France. Vous reconnaissez pourtant dans vos propres écrits qu’il a dû surmonter des obstacles en tant que Noir dans des institutions internationales et qu’il a réussi à se hisser parmi les grands de ce monde. Peut-être auriez-vous préféré qu’il reste dans une Côte d’Ivoire qui, selon vous, ne lui aurait pas offert les opportunités qu’il a trouvées ailleurs.

    Vous parlez de 23 ans d’absence comme si c’était un crime, mais oubliez de mentionner que pendant ces années, M. Thiam, par sa brillante carrière, a porté haut les couleurs de la Côte d’Ivoire dans le monde entier. Pensez-vous réellement que les actions d’un homme doivent se limiter à un territoire pour prouver son attachement à ce pays ?

    Quant à votre défense du président Ouattara, je ne peux que m’étonner de votre silence passé sur les questions de ses origines, lui qui a subi les mêmes accusations que celles que vous adressez aujourd’hui à M. Thiam. Ce même président que vous félicitez aujourd’hui, n’était-il pas aussi d’origine “voltaïque”, comme vous aimez le rappeler ? Et pourtant, il a contribué au développement du pays, tout comme M. Thiam aspire à le faire à travers ses propres idées et ambitions.

    Enfin, vous semblez oublier que la politique ne se limite pas à flatter ou remercier un dirigeant en place, mais à proposer une vision, des idées, et à débattre de manière constructive. Plutôt que de s’attarder sur des accusations sans fondement, ne serait-il pas plus productif d’écouter les projets de M. Thiam et de confronter ces idées à celles de ses potentiels adversaires ?

    En somme, les Ivoiriens ne cherchent pas à savoir qui était où, mais plutôt qui peut faire quoi pour leur avenir. Revenons à des débats d’idées, Monsieur Konan, car c’est cela qui fera avancer la Côte d’Ivoire.

    Respectueusement,

    Jacques Roger

    B🇨🇮DBA.(Bring 🇨🇮 Dream Back Again)
    Ensemble, redonnons vie au rêve ivoirien !

    ==================================
    LA NOTE DE VENANCE KONAN

    Toujours des questions
    Dans une récente chronique, j’avais posé de simples questions à M. Tidjane Thiam qui ont eu le don d’énerver un certain nombre de ses partisans. J’en suis désolé mais j’estime avoir le droit de lui poser ces questions, puisque M. Thiam aspire à être le président de mon pays et à me diriger. Et je ne vois pas en quoi lui demander pourquoi il a ignoré notre pays pendant 23 ans est une insulte. Puisqu’il dit que nous ne sommes pas à un concours de présence, se refusant ainsi de répondre aux questions, je vais donner moi-même la réponse.

    M. Thiam est Ivoirien et Français, ce qui en soi n’est pas un péché. M. Thiam avait de l’ambition, ce qui est une excellente chose. Il avait fréquenté les plus prestigieuses écoles françaises, il était brillant, mais il avait le handicap d’être Noir. Et s’il fallait ajouter à cela celui d’être citoyen d’un pays africain, c’était un handicap de trop. Il a alors choisi d’être exclusivement français, tournant résolument le dos à son autre patrie, la Côte d’Ivoire. Il avait d’ailleurs publié un texte pour l’Institut Montaigne, dans lequel il racontait son émotion d’être français et sa gratitude à la France. En voici un extrait : « Gratitude profonde et réelle pour l’éducation que la France m’a donnée, mais aussi et simplement pour les opportunités qu’elle m’a offerte d’intégrer grâce à un système de sélection ouvert et transparent ses meilleures écoles, d’y bénéficier de l’enseignement dispensé par ses meilleurs cerveaux, fruit de siècles de recherche, de travail acharné et d’efforts. Il n’est pas possible pour moi de dire assez combien tout cela m’a servi et me sert encore chaque jour dans mon rôle de directeur financier d’une des premières entreprises britanniques. » Oui, M. Tidjane Thiam avait rompu avec la Côte d’Ivoire. Plus rien de ce qui touchait ce pays ne le concernait dorénavant. Il était devenu Français, exclusivement Français. Grâce à cela, il avait pu, lui le Noir, diriger des grandes entreprises de taille mondiale, côtoyer les plus grands dirigeants de ce monde. Après son départ, la Côte d’ivoire s’est retrouvée par terre. Tout ce que nous n’avions jamais pu imaginer est arrivé à notre pays. Guerre entre nous Ivoiriens, le pays coupé en deux, guerre avec la France, le palais construit par Houphouët-Boigny bombardé, le monde entier qui nous faisait du bouche-à-bouche… A aucun moment M. Thiam ne s’est senti concerné. A partir de 2011 la Côte d’Ivoire a commencé à se redresser. Nous avons gagné la CAN en 2015. M. Thiam n’a pas daigné féliciter la Côte d’Ivoire. Normal, puisque ce pays n’était plus le sien. Même lorsqu’il a perdu son frère et sa sœur, il ne s’est pas cru obligé de venir assister à leurs obsèques. La Côte d’Ivoire, sous Alassane Ouattara s’est péniblement mise sur un genou, ensuite sur deux, puis elle s’est tenue sur ses deux jambes. Oui, elle dandine encore, mais elle s’est relevée. Grâce au leadership d’Alassane Ouattara, grâce au travail de tous les Ivoiriens. M. Thiam n’a à aucun moment apporté sa contribution à la Côte d’Ivoire depuis plus de 23 ans.

    Et c’est maintenant que cette Côte d’Ivoire là retrouve des couleurs, qu’elle est redevenue le moteur économique de l’Afrique de l’ouest, qu’elle fait envie, que M. Thiam va venir nous dire que tout ce que nous avons fait est faux, que le pays est mal géré, qu’il est le seul qui peut le diriger ? Parce qu’il a été major à Polytechnique ? Parce qu’il a dirigé une grosse compagnie d’assurance et une banque qui a fait faillite dès qu’il l’a quittée ? N’est-ce pas se moquer des Ivoiriens, à commencer par les militants du PDCI que d’avoir cette prétention-là ? Où étiez-vous, M. Thiam, lorsque nous pleurions à cause de notre pays coupé en deux, à cause des escadrons de la mort, à cause des rebelles qui enfermaient des personnes dans des conteneurs, à causes des personnes mortes au stade, lorsque nous tremblions sous les bombes ? Où étiez-vous lorsque nous dansions après notre CAN en 2015 ? Où étiez-vous lorsque notre pays connaissait l’un des plus forts taux de croissance dans le monde, lorsque nous construisions nos routes, nos barrages, nos ponts ? Qu’avez-vous dit lorsque des terroristes ont tués des dizaines de personnes à Grand Bassam, dans le nord de notre pays ? Vous ne vous êtes pas senti concerné.

    Lorsque vous revenez dans votre pays que vous avez abandonné pendant vingt et trois ans, remerciez ceux qui l’ont tenu, qui l’ont construit, qui l’ont remis sur ses jambes.

    Venance Konan

    Tags:
    Recommended posts