EDITO: C’EST QUELLE AFFAIRE DE CRÉDIT SUISSE DONT LES INTÉRÊTS SONT PAYÉS MAIS QUI NE FINIT PAS LÀ ? NOUS, ON S’EN “GNAGNE” DE TOUS CA HEIN !
C’EST QUELLE AFFAIRE DE CRÉDIT SUISSE DONT LES INTÉRÊTS SONT PAYÉS MAIS QUI NE FINIT PAS LÀ ? NOUS, ON S’EN GNAGNE HEIN !

KOH ! GOUASSOU DE CRÉDIT SUISSE ! HAN !
Distraction Organisée ou Manœuvre Calculée ?
Alors que les Ivoiriens attendent des réponses sur leurs préoccupations quotidiennes – logement, emploi, santé, sécurité – voilà qu’on nous distrait avec une affaire vieille de plusieurs années sur la gestion de Tidjane Thiam à Credit Suisse, une banque européenne. La question se pose : pourquoi ressortir ce dossier cinq ou six ans après son départ ? Pourquoi maintenant, à l’approche des élections, alors que ce sujet n’a aucun impact direct sur la vie des citoyens ivoiriens ?
Un Frère Africain Qui a Brisé le Plafond de Verre
Tidjane Thiam, premier Africain à diriger une grande banque européenne, a affronté des défis inimaginables pour réussir dans un environnement hostile. Le racisme, sous toutes ses formes, a été l’un de ses plus grands ennemis. Placé “au milieu de la crème blanche”, il a dû prouver chaque jour qu’il méritait sa place, en dépit des attaques et des intrigues qui visaient à le faire tomber.
Mais le plus triste, c’est qu’une fois rentré au pays, il doit maintenant faire face à une autre forme de racisme, un “racisme noir”, où ses propres frères questionnent ses intentions et cherchent à le discréditer. Comment peut-on justifier qu’un Africain, qui a dû se battre contre le système occidental, soit à nouveau attaqué par les siens pour avoir simplement voulu utiliser son expérience et ses méthodes pour servir ?
Espionnage ou Justice ?
On nous parle d’espionnage, comme si c’était une accusation choquante ou nouvelle. Mais posons-nous la question : les Africains n’ont-ils pas toujours été espionnés par les Occidentaux ? Des siècles durant, nos ressources, nos terres, et même nos dirigeants ont été observés, manipulés et surveillés par des puissances étrangères.
Alors, si pour une fois, un Africain utilise les mêmes méthodes pour protéger ses intérêts et ceux de son peuple, n’est-ce pas simplement un acte de justice ? Pourquoi ce qui est considéré comme une stratégie acceptable pour les Occidentaux devient soudainement scandaleux lorsqu’il s’agit d’un Africain ?
Un Bilan Attaquable : Les Réalisations du RDR/RHDP
Pendant qu’on distrait le peuple avec des débats inutiles sur Credit Suisse, voici les vraies crises qui restent sans réponse :
1. La démolition des maisons des citoyens ivoiriens : Une opération de “développement” sans précédent où des familles entières se retrouvent à la rue. Mais attention, c’est pour leur bien ! Ces terrains, libérés sous prétexte d’utilité publique, serviront sûrement à de “grands projets”, même si, jusqu’à présent, personne n’a vu les plans.
2. La construction de logements pour les réfugiés burkinabè au nord : Avec plus de 65 000 réfugiés logés dans des conditions enviables, les Ivoiriens eux-mêmes devraient prendre exemple sur cette générosité. Et si demain ces réfugiés réclament la nationalité ivoirienne ? Eh bien, cela contribuera sûrement à “enrichir le vivre-ensemble” prôné par le RDR.
3. Les transferts illégaux de devises vers la France : Un acte de “solidarité économique” envers l’ancienne puissance coloniale. Pourquoi investir cet argent en Côte d’Ivoire alors qu’il peut mieux profiter à des comptes bancaires à Paris ou à Genève ?
4. Le rattrapage ethnique comme philosophie de gouvernance : Qui a besoin de compétences et de mérites quand des quotas ethniques suffisent à faire fonctionner un pays ? Une telle “vision” est sûrement une innovation à l’ivoirienne.
5. La fraude massive dans la distribution de documents administratifs : Une révolution démocratique où n’importe qui, Ivoirien ou non, peut accéder à une carte nationale d’identité. Une carte pour tous, voilà l’inclusion version RHDP !
6. Une justice sélective et des procès à huis clos : La transparence, c’est dépassé. Après tout, pourquoi rendre des comptes à une population qui, de toute façon, “ne comprend pas les subtilités” ?
7. Une dette colossale : En cinq ans, le pays a accumulé une dette atteignant bientôt 30 000 milliards de FCFA, soit cinq fois plus que la totalité de la dette accumulée entre 1960 et 2010, une période de 50 ans. Où est passé cet argent ? Dans les infrastructures ou dans des projets personnels opaques ? Les générations futures paieront le prix fort.
LA RÉALITÉ DU “CRÉDIT SUISSE”
Vous êtes un comédien ! Un rapport complémentaire, cinq ou six ans après ? Et en plus, en pleine année électorale ? Voilà exactement comment “le Blanc” réussit à diviser et manipuler.
Un Frère Africain Qui a Brisé le Plafond de Verre
Tidjane Thiam, premier Africain à diriger une grande banque européenne, a affronté des défis inimaginables pour réussir dans un environnement hostile. Le racisme, sous toutes ses formes, a été l’un de ses plus grands ennemis. Placé “au milieu de la crème blanche”, il a dû prouver chaque jour qu’il méritait sa place, en dépit des attaques et des intrigues qui visaient à le faire tomber.
Mais le plus triste, c’est qu’une fois rentré au pays, il doit maintenant faire face à une autre forme de racisme, un “racisme noir”, où ses propres frères questionnent ses intentions et cherchent à le discréditer. Comment peut-on justifier qu’un Africain, qui a dû se battre contre le système occidental, soit à nouveau attaqué par les siens pour avoir simplement voulu utiliser son expérience et ses méthodes pour servir ?
Un Message Clair : Les Ivoiriens Ne Sont Pas Dupes
Les citoyens ivoiriens ne veulent pas être distraits par des débats sur la gestion d’une banque suisse. Ils veulent des réponses sur leur quotidien :
- Pourquoi leurs maisons sont détruites sans compensation ?
- Pourquoi ils ne voient pas l’impact des milliards empruntés au nom du développement ?
- Pourquoi des priorités nationales sont sacrifiées au profit d’intérêts étrangers ou d’élites locales ?
Non, merci. Les Ivoiriens en ont assez d’être manipulés. Ce n’est pas Tidjane Thiam ou Credit Suisse qui décideront de l’avenir du pays, mais le peuple, uni et conscient des enjeux.
Ce n’est pas seulement une question de politique, mais une question de dignité, de stratégie et de respect que certains semblent avoir totalement oubliés.
JACQUES ROGER

BDBA : Bring Dream Back Again – Ensemble, redonnons vie au rêve ivoirien. Refusons les distractions et concentrons-nous sur ce qui compte : la dignité, la justice et le développement réel pour tous les Ivoiriens.