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  • EVENT: Empowering Women Entrepreneurs: A Conversation with Efe Ukala Ahead of the African Women’s Sustainability Conference

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    Empowering Women Entrepreneurs: A Conversation with Efe Ukala Ahead of the African Women’s Sustainability Conference

    The African continent stands at the crossroads of significant challenges and opportunities, particularly in the realms of sustainability and economic empowerment. At the forefront of this transformative movement is Efe Ukala, Founder and President of ImpactHER, a leading organization dedicated to empowering African women entrepreneurs. ImpactHER has trained over 75,418 African female entrepreneurs, that own small and medium-sized businesses, across 53 African countries.

    In collaboration with the African Union, ImpactHER will host the African Women’s Sustainability Conference on December 11-12, 2024, at the Palms Hotel in Abuja, Nigeria. Themed “Igniting Africa’s Green Revolution: Equipping Women Entrepreneurs as Catalysts for Sustainable Growth and Access to Eco-Financing Solutions,” the event promises to be a landmark moment for sustainability and gender inclusion on the continent.

    In an exclusive interview, Efe Ukala sheds light on the goals of this conference, the vital role of women entrepreneurs in driving Africa’s green revolution, and the practical solutions to overcome barriers to eco-financing.

    Africa2050 Jacques Roger: Good morning, Ms. Efe Ukala. What is the main goal of this event, and why is it important for women entrepreneurs in Africa?

    Ms Ukala : This conference aims to position African women entrepreneurs as key drivers of the continent’s sustainable development agenda during a critical juncture. According to the World Bank (2023), Africa faces annual climate-related economic losses of $50 billion, projected to escalate by 2040. Women, who own 58% of Africa’s MSMEs and produce 80% of its agricultural output (African Development Bank), are uniquely positioned to champion green solutions while fostering economic growth. By focusing on eco-financing and sustainable business practices, the conference addresses the knowledge and resource gaps women face, leveraging the IFC’s estimated $3 trillion climate investment opportunity in Africa by 2030.

    JR: How are women entrepreneurs helping to grow green and sustainable businesses in Africa?

    Ms Ukala: African women entrepreneurs are at the forefront of innovative green solutions across various sectors. The UNDP highlights the rapid growth of women-led renewable energy and sustainable agriculture initiatives. For instance, in East Africa, women-led solar enterprises connected over 500,000 households to clean energy between 2020 and 2023. They are advancing eco-friendly agricultural practices—being 35% more likely to adopt climate-smart farming techniques—developing recycling businesses, and revolutionizing sustainable textile production. These women are not merely building businesses; they are addressing environmental challenges, creating jobs, and enhancing community resilience.

    What are the biggest challenges women face when seeking funding for eco-friendly projects, and how will this event help?

    Ms Ukala: Women entrepreneurs face systemic and structural barriers to accessing financing for eco-friendly projects. The African Development Bank estimates a $42 billion financing gap for women entrepreneurs in Africa, while UN data reveals that less than 3% of climate finance reaches women-led initiatives. Key challenges include a lack of collateral (women own less than 20% of agricultural land despite being the majority of farmers), complex financing processes, and limited awareness of green funding options. This conference addresses these barriers by linking entrepreneurs with programs like the $5 billion AFAWA initiative, hosting workshops on green financing, and providing actionable guidance on developing bankable sustainable business proposals.

    How will this event encourage African leaders and organizations to support women in green businesses?

    Ms Ukala: The conference adopts a strategic and comprehensive approach to influence policy and galvanize support for women entrepreneurs in green businesses. First, it highlights the achievements of successful women-led enterprises in the green economy, offering tangible examples of innovation and impact. It then creates an avenue for direct and meaningful dialogue between women entrepreneurs and policymakers, fostering mutual understanding and collaboration. Finally, it presents policy recommendations rooted in evidence and aligned with the African Union’s Agenda 2063, which places a strong emphasis on women’s empowerment and the development of climate-resilient economies.

    This platform brings together key stakeholders, including leaders from the African Union, financial institutions, and civil society, to build a unified front for change. By underlining the economic potential of women’s participation in green businesses, estimated to contribute an additional $316 billion to Africa’s GDP by 2025, according to the World Economic Forum—the conference seeks to inspire immediate and tangible actions. These include increased commitments to eco-financing and the establishment of robust policy frameworks that will support and amplify the efforts of women entrepreneurs in driving sustainable growth across the continent.

    THE EVENT DETAILS

    • Organizer: ImpactHER, in collaboration with the African Union
    • Date: 11th – 12th December 2024
    • Venue: Palms Hotel, Abuja, Nigeria
    • Event Name: African Women’s Sustainability Conference
    • Theme: Igniting Africa’s Green Revolution: Equipping Women Entrepreneurs as Catalysts for Sustainable Growth and Access to Eco-Financing Solutions

    What do you hope this event will achieve, and how will you measure its success?

    Ms Ukala: Success will be measured both through immediate achievements and progress toward the long-term objectives outlined in the African Union’s Agenda 2063. A key indicator of success will be the mobilization of new financing commitments specifically for women-led green initiatives, addressing the glaring disparity where only 3% of venture capital in Africa currently supports women (African Private Equity and Venture Capital Association, 2023). Another critical measure will be the increased allocation of eco-financing to women entrepreneurs, ensuring they have the resources needed to scale their sustainable projects.

    The creation of jobs for women in green and sustainable sectors will also serve as a tangible marker of progress, reflecting the broader economic impact of empowering women entrepreneurs. Equally significant will be the establishment of partnerships between financial institutions and women entrepreneurs, fostering a more inclusive and accessible financing ecosystem. Finally, the adoption of policy frameworks that actively promote women’s participation in green businesses will demonstrate a structural shift toward sustainability and gender equality.

    These outcomes will align with global benchmarks, specifically the measurable indicators set by the United Nations Sustainable Development Goals, with a focus on SDG 5 (Gender Equality) and SDG 13 (Climate Action). Collectively, they will signify meaningful strides toward a more inclusive and sustainable future for Africa.

    Jacques Roger : Thank you! In conclusion, this interview has brilliantly highlighted the challenges and opportunities tied to the theme of the African Women’s Sustainability Conference: “Igniting Africa’s Green Revolution: Equipping Women Entrepreneurs as Catalysts for Sustainable Growth and Access to Eco-Financing Solutions.”

    The discussion emphasized the crucial role of African women entrepreneurs in the continent’s sustainable transformation, demonstrating that they are not only key players in green innovation but also drivers of economic and social resilience.

    As Africa stands at a critical crossroads in addressing climate challenges, women-led ecological solutions are proving to be indispensable. This conference provides a unique platform to connect entrepreneurs, financial institutions, and policymakers, breaking down barriers to eco-financing and fostering inclusive and sustainable growth.

    We extend our gratitude to Ms. Efe Ukala for her insightful contributions and her commitment to advancing this vital movement. Through this conversation, she has enriched our understanding while inspiring collective action to make Africa’s green revolution a reality.

    Finally, to our esteemed audience, thank you for your attention and engagement. Let us continue to support and amplify the voices of women shaping the sustainable future of our continent. See you at the African Women’s Sustainability Conference as we come together to write this promising new chapter.

    TRADUIRE EN FRANCAIS

    Le continent africain se trouve à la croisée des chemins, confronté à des défis importants et à des opportunités majeures, notamment dans les domaines de la durabilité et de l’autonomisation économique. À l’avant-garde de ce mouvement transformateur se trouve Efe Ukala, fondatrice et présidente d’ImpactHER, une organisation de premier plan dédiée à l’autonomisation des femmes entrepreneures africaines. ImpactHER a formé plus de 75 418 femmes entrepreneures africaines, propriétaires de petites et moyennes entreprises, dans 53 pays du continent.

    En collaboration avec l’Union africaine, ImpactHER organisera la Conférence sur la Durabilité des Femmes Africaines les 11 et 12 décembre 2024, à l’hôtel Palms d’Abuja, au Nigeria. Placé sous le thème : “Allumer la Révolution Verte de l’Afrique : Outiller les Femmes Entrepreneures comme Catalyseurs de Croissance Durable et d’Accès aux Solutions de Financement Écologique”, cet événement promet d’être un moment marquant pour la durabilité et l’inclusion des genres sur le continent.

    Dans une interview exclusive, Efe Ukala met en lumière les objectifs de cette conférence, le rôle vital des femmes entrepreneures dans la révolution verte africaine, et les solutions concrètes pour surmonter les obstacles au financement écologique.

    Mme Ukala: Cette conférence vise à positionner les femmes entrepreneures africaines comme des actrices clés de l’agenda du développement durable du continent à un moment critique. Selon la Banque mondiale (2023), l’Afrique subit des pertes économiques liées au climat atteignant 50 milliards de dollars par an, et ce montant pourrait encore augmenter d’ici 2040. Les femmes, qui possèdent 58 % des PME africaines et assurent 80 % de la production agricole (Banque africaine de développement), sont idéalement placées pour promouvoir des solutions vertes tout en stimulant la croissance économique. En se concentrant sur le financement écologique et les pratiques commerciales durables, la conférence vise à combler les lacunes en termes de connaissances et de ressources, tout en exploitant l’opportunité d’investissement climatique estimée à 3 000 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030 (IFC).

    Les femmes entrepreneures africaines sont à l’avant-garde des solutions innovantes dans divers secteurs pour promouvoir le développement durable. Selon le PNUD, les initiatives dirigées par des femmes dans les énergies renouvelables et l’agriculture durable connaissent une croissance rapide. Par exemple, en Afrique de l’Est, des entreprises solaires dirigées par des femmes ont connecté plus de 500 000 foyers à l’énergie propre entre 2020 et 2023. Elles adoptent des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement — étant 35 % plus susceptibles de mettre en œuvre des techniques agricoles intelligentes face au climat —, développent des entreprises de recyclage et révolutionnent la production textile durable. Ces femmes ne se contentent pas de créer des entreprises ; elles s’attaquent aux défis environnementaux, créent des emplois et renforcent la résilience des communautés.

    Les femmes entrepreneures font face à des obstacles structurels et systémiques pour accéder au financement de projets écologiques. La Banque africaine de développement évalue à 42 milliards de dollars le déficit de financement des femmes entrepreneures en Afrique, et les données de l’ONU révèlent que moins de 3 % des financements climatiques atteignent les initiatives dirigées par des femmes. Parmi les défis principaux figurent le manque de garanties (les femmes possèdent moins de 20 % des terres agricoles malgré leur rôle dominant dans ce secteur), des processus de candidature complexes et une faible connaissance des options de financement vert. Cet événement aborde ces problèmes en mettant en relation les entrepreneures avec des programmes spécifiques comme l’initiative AFAWA de 5 milliards de dollars, en organisant des ateliers pratiques sur l’accès au financement vert et en offrant des conseils pour préparer des projets durables bancables.

    La conférence adopte une approche stratégique et globale pour influencer les politiques et mobiliser le soutien en faveur des femmes entrepreneures dans les entreprises vertes. Tout d’abord, elle met en avant les réalisations des entreprises dirigées par des femmes dans le domaine de l’économie verte, offrant ainsi des exemples concrets d’innovation et d’impact. Ensuite, elle crée un espace propice à un dialogue direct et constructif entre les femmes entrepreneures et les décideurs politiques, favorisant une meilleure compréhension mutuelle et une collaboration renforcée. Enfin, elle propose des recommandations politiques fondées sur des données probantes et alignées sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui met un accent particulier sur l’autonomisation des femmes et le développement d’économies résilientes face au climat.

    Cette plateforme réunit les principaux acteurs, notamment les dirigeants de l’Union africaine, des institutions financières et la société civile, pour construire un front uni en faveur du changement. En soulignant le potentiel économique de la participation des femmes dans les entreprises vertes — estimé à une contribution supplémentaire de 316 milliards de dollars au PIB de l’Afrique d’ici 2025, selon le Forum économique mondial —, la conférence vise à inspirer des actions immédiates et concrètes. Parmi celles-ci figurent l’augmentation des engagements en faveur du financement écologique et la mise en place de cadres politiques solides pour soutenir et amplifier les efforts des femmes entrepreneures dans la promotion d’une croissance durable sur le continent.

    Le succès sera évalué à la fois par les réalisations immédiates et les progrès réalisés en vue des objectifs à long terme définis dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine. L’un des principaux indicateurs sera la mobilisation de nouveaux engagements financiers spécifiquement destinés aux projets verts dirigés par des femmes, répondant ainsi à l’écart criant où seulement 3 % des capitaux-risque en Afrique soutiennent actuellement les femmes (Association africaine du capital-investissement et du capital-risque, 2023). Une autre mesure clé sera l’augmentation des allocations de financement écologique pour les femmes entrepreneures, leur permettant d’accéder aux ressources nécessaires pour développer leurs projets durables.

    La création d’emplois pour les femmes dans les secteurs verts et durables sera également un marqueur tangible de progrès, reflétant l’impact économique plus large de l’autonomisation des femmes entrepreneures. Tout aussi significatif sera l’établissement de partenariats entre les institutions financières et les femmes entrepreneures, favorisant un écosystème de financement plus inclusif et accessible. Enfin, l’adoption de cadres politiques qui encouragent activement la participation des femmes dans les entreprises vertes démontrera un changement structurel en faveur de la durabilité et de l’égalité des genres.

    Ces résultats s’aligneront sur les normes mondiales, en particulier les indicateurs mesurables des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, avec un accent particulier sur l’ODD 5 (Égalité des genres) et l’ODD 13 (Action climatique). Collectivement, ils représenteront des avancées significatives vers un avenir plus inclusif et durable pour l’Afrique.

    JACQUES ROGER

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