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  • TCHAD : Rupture de l’Accord de Coopération Militaire entre le Tchad et la France : Une Décision Souveraine pour un Tchad Plus Indépendant

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    Introduction :

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    En ce jour marquant de la Liberté et de la Démocratie, le Président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé une décision historique : la rupture de l’accord de coopération militaire entre le Tchad et la France. Signé à une époque révolue, cet accord ne reflète plus les réalités géopolitiques et stratégiques actuelles ni les aspirations légitimes du peuple tchadien à une pleine souveraineté. Dans une déclaration solennelle au Palais Thaumai, le Chef de l’État a souligné que cette décision mûrement réfléchie vise à redéfinir les relations internationales du Tchad, à renforcer ses capacités nationales et à bâtir un partenariat équilibré avec ses alliés, dans le respect des principes de réciprocité et d’indépendance.

    Mesdames, Messieurs les journalistes, chers compatriotes,

    C’est avec une forte conviction et un immense sens des responsabilités que je m’adresse à vous ce soir, à la suite de l’annonce de la décision prise par le gouvernement de la République du Tchad concernant la rupture de l’accord de coopération militaire entre notre pays et la France.

    Depuis plusieurs décennies, le Tchad et la France entretiennent une coopération dans plusieurs secteurs, notamment dans le domaine militaire. Cette rupture ne concerne que l’accord de coopération militaire dans sa configuration actuelle. Cet accord avait été signé à une autre époque, avec d’autres acteurs de part et d’autre, et dans un contexte tout aussi différent. Il visait à répondre aux défis communs d’une autre conjoncture nationale, régionale et internationale.

    Cependant, au fil du temps, cet accord est devenu obsolète. Il ne correspond plus ni aux réalités sécuritaires, géopolitiques et stratégiques actuelles, ni à nos attentes légitimes quant à la pleine expression de notre souveraineté. De plus, il n’apporte aucune valeur ajoutée réelle sur le terrain militaire, où nous faisons face, seuls, à des défis variés et sérieux, notamment des attaques terroristes.

    Nos forces de défense et de sécurité, pour leur part, ont démontré leur vaillance et leur détermination sans faille. Elles ont prouvé, à chaque fois que cela était nécessaire et partout où elles ont été déployées, qu’elles sont pleinement capables de défendre l’intégrité de notre territoire et d’assurer la sécurité de nos concitoyens. Elles contribuent également de manière efficace à la lutte contre le terrorisme à l’échelle régionale.

    Mes chers compatriotes, hommes de médias,

    Cette décision n’a pas été prise à la légère. Elle résulte d’une réflexion approfondie et d’une évaluation minutieuse. Elle répond à un engagement pris devant le peuple tchadien à travers mon projet de société, Aïe Aïmi, qui met en exergue la promesse de bâtir des relations réciproques et équilibrées avec les pays frères et amis, dans un esprit d’indépendance et de respect de la souveraineté des États.

    En tant qu’État souverain, fort de ses 66 années d’existence depuis la proclamation de la République, le Tchad est pleinement en droit, et même dans l’obligation, de définir librement ses relations internationales, de choisir les formes de coopération qu’il souhaite et de conduire sa politique de défense en fonction de ses priorités.

    Nous avons ainsi décidé de mettre un terme à cette coopération militaire pour réorienter notre partenariat avec la France vers des domaines qui auront un impact plus positif sur le quotidien de nos populations respectives.

    Les motivations de cette décision reposent sur trois principaux facteurs :

    1. L’absence de réciprocité : La présence militaire française au Tchad ne repose pas sur une base réciproque. Le Tchad ne doit plus accepter de concessions qui ne lui sont pas également accordées par ses partenaires. Cela constitue un principe fondamental de réciprocité.

    2. La nécessité de réformer nos relations internationales : Il est primordial de corriger les imperfections dans nos relations extérieures en choisissant, en toute indépendance, les formes et les partenaires de notre coopération internationale selon nos priorités nationales.

    3. Le renforcement de nos capacités nationales : Cette rupture s’inscrit dans notre volonté de bâtir une armée tchadienne plus autonome, plus engagée et plus responsable dans l’accomplissement de sa mission régalienne de défense de la patrie.

    Mes chers compatriotes, hommes des médias,

    Je tiens à préciser que cette décision ne constitue en aucun cas un rejet de la coopération internationale ni une remise en question de nos relations diplomatiques avec la France. Nous restons ouverts à des échanges constructifs avec l’ensemble de nos partenaires, y compris la France, dans le but d’établir de nouveaux cadres de coopération fondés sur les principes universels qui régissent les relations internationales.

    Par ailleurs, nous réaffirmons notre ferme engagement à poursuivre la lutte contre le terrorisme et à œuvrer pour la sécurité régionale en étroite collaboration avec les pays voisins et toutes les nations qui partagent ces préoccupations.

    Notre priorité absolue demeure la protection de notre peuple et de notre territoire. Je vous invite à appréhender cette décision dans son contexte approprié. Il s’agit de renforcer notre souveraineté, de repenser nos relations internationales et d’assumer notre responsabilité dans l’édification d’une paix durable, tant au Tchad qu’au sein de notre région.

    Nous appelons nos alliés à soutenir notre démarche et à accompagner le Tchad dans la consolidation de ses capacités de défense et de sécurité.

    Pour conclure, le gouvernement a été instruit de procéder à la mise en œuvre de cette décision en prenant attache avec la partie française. Cette rupture de l’accord de défense avec la France s’inscrit dans une réévaluation nécessaire de nos priorités stratégiques.

    Le Tchad n’est nullement dans une logique de remplacement d’une puissance par une autre, encore moins dans une approche de changement de maître. Nous croyons fermement en notre capacité de défendre notre intégrité territoriale et d’assurer la sécurité de nos citoyens et de leurs biens.

    Cette décision constitue un acte souverain, mûrement réfléchi et entièrement assumé, visant à renforcer notre indépendance nationale et à répondre à un engagement fort pris devant le peuple tchadien.

    Je vous invite donc à porter ce message à la communauté nationale et internationale dans un esprit de patriotisme et de professionnalisme.

    Que Dieu bénisse le Tchad, pays de Toumaï, berceau de l’humanité. Je vous remercie.

    Le discours prononcé par le Président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, concernant la rupture de l’accord de coopération militaire avec la France marque un moment clé dans les relations internationales du Tchad. Cette décision, présentée avec solennité, s’inscrit dans une dynamique de réaffirmation de la souveraineté nationale et d’adaptation aux réalités géopolitiques actuelles. Voici une analyse des principaux axes du discours.

    1. Une volonté affirmée de souveraineté nationale

    Le Président a insisté sur le caractère souverain de cette décision, soulignant que le Tchad est en droit de redéfinir ses relations internationales en fonction de ses priorités stratégiques. L’insistance sur l’obsolescence de l’accord militaire, qui ne répond plus aux besoins actuels, reflète une volonté claire de tourner la page d’une coopération asymétrique. Ce positionnement réaffirme l’indépendance politique et militaire du Tchad, tout en envoyant un message fort à ses partenaires internationaux : le Tchad n’acceptera plus de relations déséquilibrées ou paternalistes.

    2. Un diagnostic critique de l’accord militaire

    Le Président a décrit l’accord comme “obsolète” et inadapté aux réalités sécuritaires du Tchad. Il a également mis en lumière l’absence de réciprocité dans la coopération militaire avec la France, une critique récurrente dans les relations post-coloniales africaines. Ce constat illustre un rejet de la dépendance envers une puissance extérieure et traduit une volonté de responsabiliser les forces nationales tchadiennes face aux défis sécuritaires.

    3. La reconnaissance des forces nationales

    Un point central du discours est l’éloge des forces de défense et de sécurité tchadiennes, qualifiées de vaillantes et capables. En valorisant les succès des forces nationales face aux menaces terroristes, le Président a consolidé la légitimité de sa décision, tout en renforçant l’image d’un État confiant dans ses capacités. Cette approche vise à inspirer fierté et patriotisme chez les citoyens et à galvaniser les forces armées pour assumer pleinement leurs responsabilités.

    4. Une rupture mesurée mais symbolique

    Le discours prend soin de souligner que cette rupture n’est ni une remise en question des relations diplomatiques avec la France, ni un rejet de la coopération internationale. Cela témoigne d’un souci de préserver les partenariats stratégiques tout en posant de nouvelles conditions. Cette posture équilibrée permet d’éviter une escalade diplomatique, tout en affirmant une volonté de partenariat fondé sur le respect mutuel et la réciprocité.

    5. Une réorientation stratégique

    Le Président a clairement indiqué que cette rupture n’est pas une fin en soi, mais le début d’une réorientation stratégique. Il a appelé à réinvestir dans des partenariats qui ont un impact concret sur le quotidien des populations et à renforcer les capacités nationales. Cette approche met en avant une vision de long terme où le Tchad aspire à être un acteur proactif et indépendant sur la scène internationale.

    6. Un message diplomatique et politique

    Ce discours est également un message adressé à la communauté internationale et aux autres puissances présentes en Afrique. En affirmant que le Tchad ne cherche pas à remplacer une puissance par une autre, le Président cherche à éviter les accusations d’alignement stratégique et à maintenir une image d’équilibre. Ce positionnement est également une réponse aux dynamiques géopolitiques actuelles, où les pays africains revendiquent de plus en plus leur autonomie dans la définition de leurs partenariats.

    7. Un appel au soutien national et international

    En conclusion, le Président a lancé un appel à l’unité nationale et à la compréhension internationale. Il a demandé à ses compatriotes et aux médias de porter ce message avec patriotisme et professionnalisme, tout en invitant les alliés du Tchad à soutenir cette démarche.

    Conclusion de l’analyse

    Le discours du Président tchadien est une déclaration forte qui s’inscrit dans la quête de souveraineté et d’autonomie des États africains postcoloniaux. En rompant un accord militaire avec la France, le Tchad se positionne comme un État qui refuse la dépendance et qui cherche à redéfinir ses priorités stratégiques en fonction de ses intérêts nationaux. Cette décision s’accompagne cependant d’une volonté d’éviter toute rupture diplomatique brutale, témoignant d’un leadership réfléchi et stratégique.

    JACQUES ROGER

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