Côte d’Ivoire : Une Plaque Tournante pour les Mafias Internationales

La Côte d’Ivoire est devenue un maillon clé dans les activités criminelles internationales, notamment le trafic de drogue et le blanchiment d’argent orchestrés par des mafias telles que le Primeiro Comando da Capital (PCC) du Brésil et la mafia italienne ’Ndrangheta. Cet article simplifie et expose les principaux éléments de cette infiltration mafieuse pour sensibiliser le public. (APRNEWS)

Le PCC et la ’Ndrangheta : Une alliance stratégique

Le Primeiro Comando da Capital (PCC) est né en 1993 au Brésil pour défendre les droits des prisonniers. Avec le temps, cette organisation est devenue un acteur majeur du crime organisé mondial. Elle collabore avec la ’Ndrangheta, une mafia italienne réputée pour sa violence et son contrôle du marché de la cocaïne en Europe. Ensemble, ces deux organisations exploitent des routes stratégiques, dont l’Afrique de l’Ouest, pour faire transiter la drogue.

Pourquoi la Côte d’Ivoire ?

La Côte d’Ivoire est un point clé pour ces réseaux criminels en raison de :

• Sa position géographique en Afrique de l’Ouest, idéale pour relier l’Amérique du Sud à l’Europe.

• La faiblesse des contrôles et la vulnérabilité des institutions publiques.

• Les opportunités d’affaires permettant aux mafias de blanchir leur argent dans des secteurs comme la construction et l’immobilier.

Depuis 2010, la ’Ndrangheta a renforcé sa présence en Côte d’Ivoire en infiltrant le secteur des affaires. Des enquêtes ont montré que cette mafia utilise des entreprises fictives pour masquer ses activités illégales. Par exemple, en 2018, une tonne de cocaïne dissimulée dans des machines lourdes a été saisie au port de Santos, destinée à une entreprise ivoirienne liée à ces réseaux.

Des dangers pour l’économie et la sécurité

Les mafias utilisent des entreprises-écrans et des investissements fictifs pour blanchir leur argent. Cela fausse la concurrence économique, favorise la corruption et affaiblit la crédibilité des institutions ivoiriennes. Pire encore, certaines saisies de drogue ne sont que des leurres, permettant à d’autres cargaisons de passer inaperçues.

Une vigilance nécessaire

Pour limiter cette infiltration, il est crucial que les autorités ivoiriennes renforcent leurs mécanismes de contrôle. Cela inclut la vérification des entreprises étrangères et la transparence dans les transactions financières. Sans ces mesures, la Côte d’Ivoire risque de devenir un bastion permanent pour le crime organisé.

Conclusion

Les activités du PCC et de la ’Ndrangheta en Côte d’Ivoire montrent à quel point les mafias internationales exploitent les failles locales pour leurs intérêts. La lutte contre ce phénomène nécessite une collaboration internationale et une gouvernance renforcée pour protéger l’économie et la sécurité du pays.

En savoir plus: lire l’article de APRNEWS

JACQUES ROGER