MON BILLET: Assez de la politique spectacle : disons NON à l’indignité et à l’impunité !
Assez de la politique spectacle : disons NON à l’indignité et à l’impunité !
La situation politique ivoirienne a été marquée par une dérive morale imposée par certains anciens membres de la FESCI et d’autres acteurs qui ont adopté des comportements caractérisés par une indiscipline chronique, la violence, des actes criminels tels que le viol, le terrorisme et la rébellion, le tout pour s’installer au pouvoir. Ces actions ont infligé de grandes souffrances aux populations, entraînant par la suite une forme de “nettoyage ethnique” dans nos villes et villages, tout en facilitant l’introduction massive de fraudeurs sur les listes électorales sous couvert de la nationalité ivoirienne.
Nous avons touché le fond, et aujourd’hui, une autre forme de politique spectacle refait surface, où la vie privée et les commérages sur les foyers des leaders que l’on n’aime pas sont étalés publiquement. Des personnalités émérites, qui ont eu des parcours exemplaires, sont souvent ciblées, avec cette exposition orchestrée par des “Néo-Ivoiriens” ayant acquis la nationalité à la suite de l’agression de la Côte d’Ivoire par IB, Compaoré et Soro en 2002, comme pour nous rappeler que la politique ivoirienne appartient aux anti-moraux.
Traditionnellement, les Ivoiriens n’ont jamais exposé les scandales privés de leurs leaders dans la presse. Certes, il y a des discussions dans les maquis ou entre amis, mais jamais cela ne franchissait les murs de l’intimité. Aujourd’hui, le GPS et ses partisans nous plongent dans une forme de politique dégradante, où les mensonges et suppositions sur les leaders sont étalés au grand jour. Cela ressemble à “l’hôpital qui se moque de la charité”, où des criminels, jusqu’à présent épargnés par des régimes complices, continuent de peser lourd sur le destin de notre pays, entraînant la perte de nos régions et le massacre de nos populations.
Quand je vois aujourd’hui des personnes comme Camara, qui ont pris les armes pour imposer Ouattara, prétendre que Thiam serait étranger, je suis abasourdi par le cynisme et l’irresponsabilité de certains acteurs politiques. Ils ne se sont toujours pas expliqués ou assumés leurs actes.
Il est temps que nous nous réveillions et que nous disions non à cette manière de faire de la politique. Il faut en finir avec cette politique de boue, où l’on salit pour le simple plaisir de salir, sans jamais aborder les vrais débats de société.
Le procès de la rébellion est indispensable, non seulement pour la vérité historique, mais aussi pour nos enfants, afin que nous sachions qui a fait quoi et que de tels événements ne se reproduisent plus jamais.
En conclusion, je dis non à cette politique du déshonneur, de la manipulation et de la destruction qui a pris racine dans notre pays. Je dis non à cette violence qui continue de ronger nos institutions et d’exploiter les souffrances de notre peuple. Je dis non à l’impunité des criminels, à la banalisation de la vie privée des leaders, et à cette politique spectacle qui détourne les vrais débats de fond.
Je vous invite à faire comme moi et à dire non, haut et fort, bruyamment ! Il est temps de mettre fin à cette mascarade et de retrouver une politique digne, ancrée dans le respect de nos valeurs et dans la justice pour tous.
JACQUES ROGER