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    Après une série de vidéos virales sur les réseaux sociaux, Cellou Dalein Diallo, figure incontournable de l’opposition guinéenne et éternel prétendant au trône, tente un énième retour sur la scène politique. Mais dans ce théâtre où la lumière se focalise autant sur l’acteur que sur ses faux-pas, l’ancien Premier ministre se heurte à une question existentielle : peut-on sérieusement prétendre au changement lorsqu’on est perçu comme moralement “bankrupt” ?

    Ses excuses – ou plutôt leur absence – concernant des accusations de malversations ne passent pas. Cellou tente de balayer cela d’un revers de main, comme on effacerait un vieux commentaire gênant sur Facebook. Mais les Guinéens ne sont plus dupes. Car pour l’homme qui prétend être une alternative face à la junte, l’omission volontaire de cette partie de l’histoire est bien plus qu’une simple étourderie. Est-ce là le signe d’un leader corrompu, ou simplement celui d’un politicien en mal d’inspiration ?

    Ah, les militants… pauvres âmes fidèles qui continuent de croire au miracle après des années d’investissement émotionnel et financier. Pour eux, Cellou reste l’unique option – l’incarnation même de leur espoir. Pourquoi ? Parce que dans ce parti, l’UFDG, il n’y a pas de plan B. C’est Cellou ou rien. Bah Oury, co-fondateur évincé, a été absorbé par le régime de Doumbouya comme un pantin politique, tandis que Ousmane Gaoual Diallo, autrefois fidèle lieutenant, est devenu ministre dans le gouvernement de la junte. Alors que reste-t-il aux militants ? S’accrocher à la dernière bouée, même si elle prend l’eau.

    Et pour les Guinéens en général ? L’image de Cellou Dalein Diallo est désormais celle d’un prédateur politique. Un leader incapable d’offrir des explications convaincantes, qui préfère esquiver les questions gênantes plutôt que d’y répondre frontalement. Et pourtant, l’Afrique est connue pour sa culture du pardon et de la rédemption. Alors, où sont les excuses ? Où est la rédemption ? L’absence de ces deux éléments ne fait que renforcer l’idée que l’homme est corrompu, et peut-être même irrécupérable.

    Lors de son entretien à la Voix d’Amérique, Cellou Dalein Diallo, toujours en exil, parle de “repli stratégique” pour justifier son absence en Guinée. “Je n’ai pas peur de la justice”, clame-t-il, ajoutant que les accusations qui pèsent sur lui datent de 22 ans et ne le concernent pas. Mais peut-on vraiment tourner la page si l’on refuse de lire les lignes qui dérangent ?

    Concernant la chute d’Alpha Condé, Cellou se dit soulagé, libéré même, en tant qu’”avocat du peuple”. Mais les militaires, dit-il, n’ont jamais respecté leurs engagements. Le calendrier de transition en 24 mois, qu’il qualifie d’impossible, n’était qu’un prétexte pour la junte afin de prolonger son pouvoir. Un nouveau projet de constitution ? C’est le moyen pour Doumbouya de se présenter à la présidentielle, trahissant ainsi son serment de neutralité.

    Cellou s’indigne. Mais l’indignation seule peut-elle suffire quand on a perdu la confiance de ceux qu’on prétend défendre ? Doumbouya est certes un nouveau problème, mais Cellou est-il la solution ? Pour le peuple guinéen, les réponses restent floues, et le silence de Cellou face aux scandales ne fait qu’alimenter les soupçons.

    L’homme qui se veut le champion de la démocratie en Guinée se bat désormais pour son retour, espérant que ses fidèles militants, épuisés par des années de promesses non tenues, croient encore en lui. Mais dans un pays où les dirigeants sont interchangeables et où les scandales sont monnaie courante, la question se pose : Cellou Dalein Diallo est-il vraiment l’homme de la situation, ou simplement une autre page dans le livre interminable des déceptions politiques guinéennes ?

    Une chose est sûre : l’autruche peut bien enterrer sa tête dans le sable, mais le peuple, lui, voit tout.

    La Guinée se trouve dans une impasse tragique entre deux figures politiques qui incarnent chacune à leur manière le dysfonctionnement du système. D’un côté, le putschiste Mamadi Doumbouya, qui ne respecte pas ses engagements initiaux de ne pas se présenter à une élection et qui semble poser des actions uniquement pour se maintenir au pouvoir. Ses promesses de transition démocratique se révèlent être des manœuvres dilatoires, laissant le peuple guinéen dans l’incertitude quant à la tenue d’élections libres et transparentes.

    De l’autre, Cellou Dalein Diallo, l’opposant “démocrate”, traîne derrière lui une longue liste d’accusations de malversations et un passé trouble. Prétendant détenir la clé de l’avenir de la Guinée, il reste pourtant incapable de se remettre en question ou d’offrir des explications crédibles sur ses propres manquements. Son incapacité à répondre aux attentes morales de ses concitoyens érode la confiance que les Guinéens pourraient avoir en lui comme alternative.

    Alors, où se situe le peuple guinéen dans tout cela ? Entre un leader militaire qui trahit ses engagements et un opposant moralement discrédité, les Guinéens semblent pris en otage, alors même que leur pays, riche en ressources naturelles, pourrait aspirer à un avenir prospère. La quête de stabilité et de développement reste donc un mirage tant que la classe politique, qu’elle soit militaire ou civile, refuse de se réinventer et de réellement servir les intérêts du peuple.

    La vraie question qui demeure est : quand est-ce que la Guinée cessera d’être un terrain de jeu pour les ambitions personnelles et redeviendra une nation où les aspirations du peuple sont placées au-dessus des jeux de pouvoir ?

    JACQUES ROGER

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