DIASPORA: Rencontre avec Idriss Diallo : Une coupe, un président, et des réponses attendues
Rencontre avec Idriss Diallo : Une Coupe, un Président, et des Réponses Attendues

Je me suis rendu à cet événement pour une raison bien précise : rencontrer Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). J’avais en tête une liste de questions que je voulais absolument lui poser, des interrogations qui m’ont souvent poussé à critiquer publiquement sa gestion. Cependant, dès mon arrivée, j’ai été rapidement désarmé par la présence imposante de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce trophée, bien que modeste en taille, dégage une aura de prestige et de valeur inestimable, rappelant le triomphe du football ivoirien.
En voyant le président Diallo, j’ai compris pourquoi il tenait tant à cette coupe, pourquoi il ne la lâchait jamais. Ce trophée symbolise plus qu’une victoire sportive ; c’est l’aboutissement de milliards de dollars dépensés pour les infrastructures et l’organisation, un investissement colossal pour le rayonnement du football ivoirien sur le continent.
Le moment tant attendu est enfin arrivé : un échange amical et sincère avec M. Diallo. Il savait qui j’étais, connaissait mes critiques. Pourtant, il est resté d’un fair-play exemplaire, m’accueillant avec un sourire franc. « C’est la finalité qui compte », m’a-t-il dit avec un calme désarmant. J’ai saisi cette occasion pour le remercier, non seulement pour sa capacité à encaisser les critiques parfois dures, mais aussi pour sa persévérance à défendre sa vision.
Au final, entendre M. Diallo parler de ses projets et de sa passion pour le football ivoirien a été une expérience enrichissante. Il a su me rappeler que, malgré les divergences d’opinion, ce qui compte vraiment, c’est l’avenir du football en Côte d’Ivoire. Et sur ce point, nous étions tous deux alignés.
En conclusion, je reste campé sur ma position : Drogba est le meilleur choix pour l’avenir du football ivoirien. Comme le dit l’adage, une seule hirondelle ne fait pas le printemps. Une victoire en Coupe d’Afrique ne cache pas l’amateurisme et le manque d’engouement des Ivoiriens pour leur championnat. La vision lointaine et moderne proposée par Drogba reste la porte de sortie. Le football, c’est le monde, l’engouement, et les sponsors.
It was great to hear from him.
JACQUES ROGER
