Fraude et Prête-noms dans le Secteur de la Construction en Côte d’Ivoire : Révélations sur la Kleptomanie et la Corruption
La kleptomanie et la corruption dans le secteur de la construction en Côte d’Ivoire font l’objet de préoccupations croissantes, notamment suite à la récente révélation des agissements du député Kra Kouma, également Directeur Général du Foncier, et de ses prête-noms. Cette affaire met en lumière les dessous de la corruption au sein du gouvernement.
Certains observateurs n’hésitent pas à qualifier le régime en place de kleptocratie, où les individus corrompus continuent d’occuper des postes de pouvoir tandis que les technocrates intègres sont marginalisés. L’année 2025 est perçue comme une opportunité pour suivre l’exemple du Sénégal et se débarrasser d’un gouvernement qui ne semble pas servir les intérêts du peuple.
Au Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, dirigé par Bruno Nabagné Koné, et beau-frère du chef de l’État Alassane Ouattara, quatre hauts cadres ont été pris dans les filets du Pôle Pénal Économique et Financier pour diverses infractions, notamment le faux et usage de faux dans des documents administratifs portant sur des sommes considérables.
Parmi les accusés figure Kra Kouamé Kouma, également député de la circonscription 74. Les enquêtes ont révélé l’utilisation de prête-noms, tels que des membres de la famille et des proches, pour dissimuler la propriété de biens. Kra Kouma a notamment impliqué son petit frère, Kra Bini Kouassi, employé dans le même service que lui et gérant d’une société nommée “Groupe Imane”.
Cette affaire met en lumière les pratiques de corruption répandues au sein du gouvernement, ainsi que la sophistication des stratégies utilisées pour dissimuler les activités illégales. Les appels à une réforme politique et à une lutte plus efficace contre la corruption se font de plus en plus pressants, alors que la population aspire à un changement significatif et à une gouvernance plus transparente et responsable.
LA RESPONSABILITÉ DU MINISTRE DE LA CONSTRUCTION…
Dans cette affaire de corruption au Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, dirigé par Bruno Nabagné Koné, le rôle du ministre et beau-frère du président soulève des questions légitimes. Étant à la tête du ministère, il est difficile d’imaginer qu’un dossier impliquant des sommes aussi colossales que 100 milliards de FCFA puisse se produire sans son implication ou sa connaissance.
Certains se demandent s’il était informé de ces pratiques illicites, et s’il était, comment aurait-il pu rester indifférent ou ne pas agir? Cette affaire soulève des doutes quant à son efficacité et à son intégrité en tant que ministre. On pourrait se demander s’il est incompétent, ce qui semble peu probable étant donné sa position et son expérience, ou s’il est complice de ces actes répréhensibles.
Dans tous les cas, seule une enquête approfondie, menée par un audit crédible et indépendant, permettra de déterminer sa responsabilité dans cette affaire. Il est impératif de faire toute la lumière sur cette affaire afin de restaurer la confiance du public dans les institutions gouvernementales et de lutter efficacement contre la corruption.
JACQUES ROGER