La menace grandissante du “Kadhafi” : Le combat urgent de la Police nationale contre une drogue destructrice

Le 6 septembre 2023, la Direction générale de la police nationale, sous les ordres du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, a lancé une opération majeure visant à démanteler les réseaux de vente de produits prohibés à travers toutes les communes d’Abidjan. Cette initiative vise à contrer la montée en puissance d’une nouvelle drogue extrêmement dangereuse, tout en mettant en lumière les préoccupations concernant le laxisme ou la complicité des autorités face à ce fléau.

Au cours de cette opération, les forces de police ont réussi à saisir plus de 5 tonnes de produits pharmaceutiques, parmi lesquels le Tramadol, ainsi que des boissons alcoolisées contrefaites. Ces produits constituent les ingrédients de base d’une préparation redoutable appelée couramment “Kadhafi”.

Le “Kadhafi” est une mixture élaborée à partir de plusieurs substances, dont le Tramadol, connu sous les noms de “225”, “la pomme” ou encore “capitaine béret rouge”, ainsi que le “Vody”, entre autres. Cette nouvelle drogue a gagné en popularité parmi la jeunesse au fil des dernières années, en raison de ses effets euphorisants.

La préoccupation principale réside dans les effets destructeurs du “Kadhafi” sur la santé et la sécurité publique. En tant que drogue synthétique, elle peut provoquer des effets secondaires graves, y compris des troubles psychiatriques, des problèmes cardiaques et même la mort. En outre, sa consommation a été associée à des comportements violents et criminels.

Face à cette menace croissante, la police nationale a décidé d’entrer en guerre contre le “Kadhafi”, malgré les autres efforts déployés pour lutter contre le trafic et la consommation de drogue. Cette action soulève également des préoccupations concernant le laxisme ou la complicité de certaines autorités locales ou nationales dans le commerce de cette substance toxique.

Il est impératif que cette lutte contre le “Kadhafi” soit soutenue et renforcée par des mesures coordonnées, notamment la sensibilisation du public aux dangers de cette drogue, la fermeture des points de vente illicites, et une répression sévère contre les trafiquants. La protection de la jeunesse et de la société dans son ensemble dépend de la résolution rapide de cette crise, et cela nécessite un engagement total des autorités et de la communauté pour éradiquer le fléau du “Kadhafi” de nos rues.

JACQUES ROGER