« J’ACCUSE » NOUS SOMMES TRÈS COMPLICES DES EMPRISONNENTS À RÉPÉTITION DE L’ACTIVISTE DES DROITS DE L’HOMME, MME PULCHERIE GBALET … SANS JUGEMENT
…. ET POURTANT ELLE A DIT TOUT HAUT CE QUE TOUT LE MONDE PENSAIT BAS : « NEGOCIER ET EVITER LE BRAS DE FER AVEC UN PAYS VOISIN. »

L’emprisonnement de activiste des droits de l’homme Mme Gbalet a plusieurs conséquences :
Atteinte aux droits humains : L’emprisonnement d’une activiste des droits de l’homme peut constituer une violation de ses droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.
Découragement des activités de défense des droits de l’homme : L’emprisonnement de cette activiste peut décourager d’autres personnes à s’engager dans des activités similaires, réduisant ainsi la pression sur les gouvernements pour qu’ils respectent les droits de l’homme.

Mise en danger de la vie de l’activiste : Les conditions de détention souvent inhumaines peuvent mettre la vie de l’activiste en danger.
Dommages à la réputation du gouvernement : Ici, L’emprisonnement de cette brave Dame a causé des dommages à la réputation du gouvernement ivoirien, en suggérant un manque de respect pour les droits de l’homme et la démocratie. J’ai été surpris de la préoccupation des organisations et institutions lors de la visite de travail du ministre de la Réconciliation nationale Mr Kouadio Konan Bertin aux Etats unis.
Il est important que le gouvernement ivoirien respecte les textes de loi et les droits fondamentaux des activités des droits de l’homme et travaille avec eux pour aborder les problèmes sociaux et politiques dans une manière constructive et respectueuse des droits de l’homme.

QUE FAIRE MAINTENANT APRÈS LA LIBÉRATION DE MME PULCHERIE GBALET ?

Après la libération d’une activiste des droits de l’homme, il est important d’entamer différentes actions pour renforcer la protection des droits de l’homme et prévenir les violations à l’avenir.
Voici quelques actions qui doivent être entreprises :
Assurer la sécurité de l’activiste Mme Gbalet et de sa famille : Il est important de veiller à ce qu’elle et sa famille soient en sécurité après sa libération et de prendre les mesures nécessaires pour les protéger contre les menaces et la violence.
Sensibiliser le public : Il est important de sensibiliser le public sur les droits de l’homme, les violences et les violations commises à l’encontre des activistes, afin de renforcer la prise de conscience et de soutenir la défense des droits de l’homme.
Mettre en œuvre des politiques publiques : Il est nécessaire de mettre en place des politiques publiques pour renforcer la protection des droits de l’homme et prévenir les violations à l’avenir, telles que la formation des forces de sécurité et le développement de programmes de protection des droits de l’homme.
Coopérer avec les organismes internationaux : Il est important de travailler avec les organismes internationaux, tels que l’ONU, pour renforcer la protection des droits de l’homme et garantir que les violations soient traitées de manière efficace.
Poursuivre les auteurs de violations : Il est important de poursuivre les auteurs de violations des droits de l’homme pour que la justice soit rendue et pour décourager les violations à l’avenir.
Il est important de travailler avec les organisations locales pour déterminer les meilleures actions à entreprendre pour renforcer la protection des droits de l’homme.
JACQUES ROGER

RÉACTION DE ME MÉITE YOUSSOUF
C’est regrettable l’arrestation et l’incarcération de cette dame surtout qu’il existe dans nos lois des mesures alternatives à la détention.
Une fois cela dit, on est quand même en droit de s’interroger sur les agissements de cette dame qui dit défendre des droits de l’homme.
Mais qui ne semble manifestement pas pas respecter les devoirs que lui imposent la loi n° 2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’Homme. Au titre des devoirs, l’article 10 de cette loi dispose que : << Dans l’exercice de leurs activités, les défenseurs des droits de l’homme ont le devoir de respecter la constitution, les engagements internationaux, les lois et règlements en vigueur.
(.,.) sont tenus d’exercer leurs droits en toute impartialité dans le respect du droit d’autrui, de la sécurité et de l’intérêt général >>.
Dans une période assez tendue entre la Côte d’Ivoire et le Mali où nos 49 soldats sont pris en otage, est-ce vraiment le rôle d’une défenseure des droits de l’homme de diffuser de nouvelles fausses tendant à faire croire que les autorités ivoiriennes inciteraient les populations à s’en prendre aux maliens vivant en Côte d’Ivoire ??? N’est-ce pas là mettre la vie des ivoiriens vivant au Mali qui auraient pu être victimes de représailles de la part des maliens ???
En outre, est-ce également le rôle d’une défenseure des droits de l’homme de déclarer en une période extrêmement sensible que les autorités ivoiriennes ne feraient pas ce qui fallait pour libérer les soldats ??? N’est-ce pas là une façon de saper le moral des familles des soldats maintenus en captivité et de la population de manière générale ???
Le fait de chercher à entreprendre une diplomatie parallèle avec les autorités maliennes au moment où les négociations sont en cours sous l’égide d’une médiation acceptée par les autorités des deux pays, est-ce le rôle d’une défenseure des droits de l’homme ???
Par ailleurs prendre rendez-vous et chercher à rencontrer certaines familles des soldats en vue de leur tenir certainement un autre langage contraire à celle des autorités, est-ce le rôle d’une défenseure des droits ???
Un État responsable pouvait -t-il laisser prospérer de tels agissements parce qu’il s’agirait d’une défenseur des droits de l’homme ???
Je dirai NON et au regard de tout ce qui précède, dame Pulchérie Gbalet n’est pas la persécutée que certains tentent toujours de faire croire. En réalité, elle est dans un combat politique. Il serait donc plus honnête de sa part d’arrêter d’avancer masqué et de se mettre à découvert en militant ouvertement au sein d’un parti politique de l’opposition ou transformer son association en parti politique.