FRANCE AFRQUE : La présence des troupes françaises en Afrique peut avoir des avantages et des inconvénients pour différentes parties.
FRANCE-AFRIQUE
Après le Mali, le Burkina. La France retirera ses troupes du Burkina Faso d’ici “un mois” alors que la junte a dénoncé les accords de défense liant les deux pays, nouveau recul de l’influence de Paris au Sahel.

La présence des troupes françaises en Afrique peut avoir des avantages et des inconvénients pour différentes parties.
Avantages :
- La présence des troupes françaises peut contribuer à maintenir la paix et la sécurité dans les régions où elles sont déployées.
- Elle peut également aider à lutter contre les groupes terroristes et à prévenir les conflits armés.
- Les troupes françaises peuvent également aider à protéger les intérêts économiques français en Afrique.
Inconvénients :
- La présence des troupes françaises peut être vue comme une ingérence dans les affaires intérieures des pays d’accueil et peut susciter des tensions diplomatiques.
- Elle peut également être perçue comme un rappel des histoires coloniales et donc de rappel de la domination française sur l’Afrique.
- La présence des troupes françaises peut également être considérée comme coûteuse pour les finances françaises.
Il est important de noter que ces avantages et inconvénients ne sont pas exhaustifs et la réalité peut être plus complexe. La décision de demander le départ des troupes françaises ou de maintenir leur présence devrait être prise en considération de l’intérêt national et de la sécurité des pays concernés, mais aussi en tenant compte des implications régionales et internationales. Il est également important de considérer les relations diplomatiques et les engagements internationaux existants entre les pays concernés. A noter aussi que les intérêts et les priorités des différents pays africains peuvent varier considérablement, donc il est important de considérer chaque situation de manière individuelle.
JACQUES ROGER

Le BurkinaFaso confirme avoir demandé le départ des soldats français

Selon des sources concordantes, l’option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d’élite au Niger voisin, qui accueille près de 2 000 personnels français.
La France est contestée depuis plusieurs mois au Burkina, alors que la présence militaire de l’ancienne puissance coloniale n’a pas permis notamment d’enrayer les attaques des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) dans ce pays parmi les plus pauvres au monde.
Les autorités burkinabè n’ont pas sollicité l’aide militaire de leur partenaire depuis juillet 2022, selon l’état-major français. En décembre, la junte avait demandé à Paris le remplacement de son ambassadeur, Luc Hallade, visé notamment pour avoir fait état de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Lundi, le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a indiqué que celui-ci avait “reçu toutes les assurances sur le fait que les autorités françaises vont accéder à cette requête dès cette semaine”. Mais de source diplomatique, son sort n’était pas encore scellé.
Le précédent malien est dans toutes les têtes. Après neuf ans de présence, les militaires français ont achevé leur retrait du pays en août, poussés dehors par une junte hostile qui a fait appel à la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner. Africanews