GRADDH-AFRIQUE ET FIDHOP EXIGENT LA LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE DE PULCHERIE GBALET
GRADDH-AFRIQUE ET FIDHOP EXIGENT LA LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE DE PULCHERIE GBALET

GRADDH-AFRIQUE et FIDHOP constatent avec le plus grand regret, un comportement abusif, repressif et haineux du regime d’Abidjan envers l’opposition en général, mais particulièrement contre la citoyenne Pulcherie Gbalet, dépuis son engagement au combat de defense du peuple Ivoirien.
GRADDH-AFRIQUE et FIDHOP constatent ces derniers tempsque, depuis le jour du départ de Pulcherie Gbalet au Mali, jusqu’à son retour dans son pays la Côte d’Ivoire, elle a étésoumise à des interrogatoirs musclés, puis menacée par le député de Daloa, Monsieur Amaral Fofana, avant de subir un enlevement par le directeur de la police qui lui a posé un piège, en lui demandant de venir à son bureau pour rentrer en procession de son passport et de son téléphone que ce dernier avait précédemment confisqués.
GRADDH-AFRIQUE et FIDHOP interpellent Dramane Ouattara à se ressaisir, pour rectifier le plus rapidement possible, cette contradiction flagrante selon laquelle, il dit que: “nous sommes dans un état de droits,” alors que son regime fait la promotion des pratiques du “Troisième Reich” de l’État Allemand Nazi, dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945.
GRADDH-AFRIQUE et FIDHOP constatent enfin que le regime d’Abidjan vient de violer les articles 2, 6, 7, 8, 9, 10 et 11, de la Charte de la declaration universelle des Droits de l’Homme du 10 Décembre 1948, dont jouit clairement lacitoyenne Pulcherie Gbalet.
Art. 2: Il est interdit de pratiquer la discrimination.
Purcherie Gbalet n’étant pas du RHDP, et voir qu’elle dénonce les dificultés que vivent tous les Ivoiriens, alors, selon le regime, il faut la faire taire en la soumettant à des tortures.
Art. 6: Le Droit d’aller et revenir partout où l’on désire.
Pulcherie Gbalet a le droit d’aller partout où elle désire, y compris le Mali car, en ce qui nous concerne, il n’y a aucune loien vigueur, interdisant les Ivoiriens d’aller au Mali, sinon le regime n’aurait pas envoyé des Imams au Mali pour le cas de 49 personnes qui s’y trouvent en prison.
Art 7: Nous sommes tous égaux devant la Loi.
Lorsqu’on a rien fait de mal, et qu’on n’a commis aucun crime, personne n’a le droit de vous déranger. La Loi est faite pour protéger tous les citoyens, et non seulement les partisans du pouvoir.
Art. 8 Les Droits des citoyens sont protégés par la Loi.
Les Droits de Pulcherie Gbalet devraient être protégés par la loiIvoirienne et personne n’a ni le droit de l’intimider, ni de la menacer.
Art. 9: La Detention abusive est interdite.
Le regime de Dramane Ouattara garde des citoyens en detention de manière abusive, pratiquant ainsi “l’abus du pouvoir.”
Art. 10: Tout citoyen a droit à un procès normal, public et équitable.
Art. 11: On est innocent jusqu’à ce qu’on prouve votre culpabilité.
Pourquoi vous gardez Pulcherie Gbalet à la MACA, alors qu’elle n’a ni été jugée ni déclarée coupable de quelque crime que ce soit?
Par consequent,
GRDDH-AFRIQUE et FIDHOP exigent:
la LIBERATION immediate et inconditionnelle de Pulcherie Gbalet.
Fait à Washington DC, le 26 Août, 2022

Laurent ADJEHI
President de GRDDH-AFRIQUE
Premier Vice-President de la FIDHOP international
Consultant, Certifié en Droits de l’Homme