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    (Agence Ecofin) – Lundi, le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane de transition ont été arrêtés par les militaires maliens. L’événement est survenu quelques heures après l’annonce d’un nouveau gouvernement de transition qui exclut deux proches de la junte militaire, dirigée par Assimi Goïta.

    Suite au nouveau coup de force qui a mené à l’arrestation du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane de transition, la junte militaire s’est adressée à la population. Dans un communiqué lu à la télévision publique, le colonel Assimi Goïta (photo), vice-président du Conseil de transition et chef de la junte malienne a indiqué s’être vu « dans l’obligation d’agir pour préserver la charte de la Transition ».

    Selon le responsable militaire, ce nouveau coup de force est dû aux récents événements qui ont abouti à la démission du premier gouvernement et du Premier ministre, puis à la reconduction de ce dernier dans ses fonctions par le président. Après de nombreuses discussions avec les principales forces vives du pays suite à des contestations, Moctar Ouane avait été chargé de former un gouvernement « de large ouverture », tenant compte de toutes les sensibilités politiques du Mali.

    « Dans les démarches de constitution d’un nouveau gouvernement, le Premier ministre nouvellement reconduit a établi une liste de gouvernement en accord avec le président de la Transition, sans concertation avec le vice-président en charge des prérogatives à lui conférées par la charte, à savoir : la Défense et la Sécurité », a indiqué Assimi Goïta. « Une telle démarche témoigne d’une volonté manifeste du président de la Transition et du Premier ministre d’aller vers une violation de la charte contrairement au serment prêté lors de son investiture le 25 septembre 2020 », a-t-il ajouté.

    Selon le communiqué, le colonel Goïta aurait tenté de négocier avec le président et le Premier ministre pour régler le litige, mais « ceux-ci sont restés persistants dans leur posture ». Ainsi, ajoute la déclaration, « le vice-président de la Transition s’est vu dans l’obligation d’agir pour préserver la charte et défendre la République en vue de placer hors de leurs prérogatives, le président et son Premier ministre ainsi que toutes les personnes impliquées dans la situation ».

    Pour certains observateurs, l’une des principales raisons de l’arrestation de N’daw et d’Ouane est l’éviction de la liste du nouveau gouvernement, de deux militaires. D’après des sources locales, il s’agit de proches d’Assimi Goïta, qui étaient aux commandes du ministère de la Sécurité et de celui de la Défense. Ils ont été remplacés par deux généraux de l’armée, déclenchant le mécontentement de la junte.   

    Terrorisme et instabilité politique

    Ce nouveau coup d’Etat au Mali fait craindre une escalade dans la crise sécuritaire que traverse le pays depuis des décennies. En effet, depuis l’insurrection djihadiste qui a secoué le nord en 2012, le territoire malien est le théâtre d’attaques répétitives de groupes terroristes contre des civils qui fuient massivement les exactions, mais également contre les militaires. Ces derniers avaient démis l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéïta de ses fonctions en août 2020, lui reprochant sa mauvaise gestion de la crise sécuritaire, alors que le chef d’Etat était déjà fortement contesté par la rue.

    Alors que de longues tractations politiques avaient finalement abouti à la nomination de Bah N’Daw, un civil (mais ancien militaire) à la tête du pays, l’espoir d’une relative stabilité politique avait commencé à naître, malgré les revendications persistantes des partis politiques et membres de la société civile qui demandaient à être plus impliqués dans le processus de transition. En avril, un calendrier électoral avait ainsi été annoncé avec des scrutins présidentiel et législatif fixés au 27 février 2022, ainsi qu’un référendum constitutionnel attendu pour le 31 octobre de cette année.

    Avec cette nouvelle crise politique qui s’annonce, de nombreux observateurs craignent que les groupes djihadistes ne profitent de l’instabilité politique du pays pour accroître leurs activités.

    De son côté, Assimi Goïta s’est voulu rassurant sur l’intention de la junte militaire de rendre le pouvoir aux civils. « Le vice-président tient à préciser que le processus de transition suit son cours normal, et que les élections prévues se tiendront courant 2022 », a indiqué le communiqué. Une délégation de la CEDEAO, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan devrait se rendre dans le pays pour trouver une solution à cette crise.  

    Moutiou Adjibi Nourou  

    COMMUNIQUÉ DU VICE-PRÉSIDENT DE LA Transition sur la nouvelle crise en cours à BamakoSuite à une crise de plusieurs mois au plan national prenant en compte des grèves et manifestations diverses des acteurs sociaux et politiques, le gouvernement dirigé par Monsieur Moctar OUANE, s’est montré incapable de constituer un interlocuteur fiable, susceptible de mobiliser la confiance des partenaires sociaux.Dans la foulée et de façon unilatérale, le président de la transition a accepté la démission du gouvernement et reconduit immédiatement le premier ministre avec pour mandat d’aller å la formation d’un nouveau gouvernement. La conséquence a été une consternation générale marquée par la persistance des grèves de l’Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), dont l’issue est finalement une grève illimitée. Cet état de fait constitue une véritable asphyxie de l’économique malienne et partant, la garantie d’une instabilité aux conséquences incommensurables.Dans les démarches de constitution d’un nouveau gouvernement le premier ministre nouvellement reconduit a établi une liste de gouvernement en accord avec le président de la Transition sans concertation avec le vice-président en charge des prérogatives à lui conférées par la charte à savoir, la la Défense et la Sécurité. Une telle démarche témoigne d’une volonté manifeste du président de la transition et du premier ministre d’aller vers une violation de la charte de transition, contrairement au serment prêté lors de son investiture le 25 septembre 2020. Nonobstant les interpellations et négociations diverses engagées par le vice-président auprès des chefs d’Etat de la sous-région et de certaines chancelleries présentes au Mali en vue d’amener le Président de la transition et le premier ministre à respecter les prescriptions de la charte de transition, ceux-ci sont restés persistants dans leur posture.Ainsi, de par le serment prêté en même temps que le président de la transition et tenu par l’engagement patriotique pris devant le peuple malien ainsi que devant les forces de défense et de sécurité, le vice-président de la transition, s’est vu dans l’obligation d’agir pour préserver la charte de transition et défendre la république prérogatives le Président et son premier ministre ainsi que toutes les personnes impliquées dans la situation.En cette circonstance, le Vice-Président de la Transition invite les populations à vaquer librement à leurs occupations et les rassure de l’engagement indéfectible des Forces armées de défense et de sécurité, à préserver l’intérêt supérieur du Peuple malien, conformément à l’esprit et à la lettre de la Charte de transition. Au demeurant, le Vice-Président de la Transition tient à préciser que le processus de Transition suit son cours normal et que les élections prévues se tiendront courant 2022.

    Fait à Bamako, le 25 mai 2021

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